Premier volume d'une série de six recueils de nouvelles qui doivent former "un panorama complet du fantastique contemporain", le livre de sang présente une structure identique à celle de L'homme illustré de Ray Bradbury. Les tatouages qui racontaient les histoires sont ici remplacés par des textes inscrits par l'esprit des morts dans la chair d'un soi-disant médium dont on aura le récit dans la première nouvelle. Elle sera suivie de cinq autres totalement indépendantes :
Le train de l'abattoir nous offre l'odyssée d'un tueur en série qui sert (dans tous les sens du terme) des Grands Anciens d'un genre très particulier : ça va trancher, chérie…
Jack et le cacophone est l'histoire à la fois triste et désopilante d'un démon mineur qui désespère de rendre fou l'homme auquel il est attaché : en voilà une qui aurait pu être écrite par Fredric Brown.
La truie nous emmène dans une maison de redressement où un culte semble être voué à ce terrible animal : une possession bien glauque là-dessous, après ça, vous ne regarderez plus jamais votre tirelire du même œil…
Des revenants cultivés investissent un théâtre pour sa dernière représentation dans Les feux de la rampe.
Dans les collines, les cités, sans doute la meilleure du lot, nous entraîne dans les pays de l'est pour découvrir un rituel impressionnant qui oppose tous les dix ans la quasi totalité des habitants de deux villages.
Sympathique sans être passionnant
D'une lecture facile, Le livre de sang n'a rien d'une révolution bien que l'humour de Jack et le cacophone et certaines scènes marquantes font que l'on ne regrettera pas son achat. Cependant, les récits manquent de réalisme et ne parviennent pas à nous faire basculer dans l'horreur de ces situations surnaturelles. On reste juste un observateur froid et distant au lieu de s'identifier pleinement aux personnages. C'est regrettable. Pourtant, Dans les collines, les cités, qui clôt ce premier tome, laisse présager de par son originalité et son ambiance du mieux pour les prochains. A suivre donc.
Le train de l'abattoir nous offre l'odyssée d'un tueur en série qui sert (dans tous les sens du terme) des Grands Anciens d'un genre très particulier : ça va trancher, chérie…
Jack et le cacophone est l'histoire à la fois triste et désopilante d'un démon mineur qui désespère de rendre fou l'homme auquel il est attaché : en voilà une qui aurait pu être écrite par Fredric Brown.
La truie nous emmène dans une maison de redressement où un culte semble être voué à ce terrible animal : une possession bien glauque là-dessous, après ça, vous ne regarderez plus jamais votre tirelire du même œil…
Des revenants cultivés investissent un théâtre pour sa dernière représentation dans Les feux de la rampe.
Dans les collines, les cités, sans doute la meilleure du lot, nous entraîne dans les pays de l'est pour découvrir un rituel impressionnant qui oppose tous les dix ans la quasi totalité des habitants de deux villages.
Sympathique sans être passionnant
D'une lecture facile, Le livre de sang n'a rien d'une révolution bien que l'humour de Jack et le cacophone et certaines scènes marquantes font que l'on ne regrettera pas son achat. Cependant, les récits manquent de réalisme et ne parviennent pas à nous faire basculer dans l'horreur de ces situations surnaturelles. On reste juste un observateur froid et distant au lieu de s'identifier pleinement aux personnages. C'est regrettable. Pourtant, Dans les collines, les cités, qui clôt ce premier tome, laisse présager de par son originalité et son ambiance du mieux pour les prochains. A suivre donc.