A l'occasion de la parution de Lorsque nous étions morts, le 22 novembre prochain aux éditions Actusf, Mathieu Guibé revient sur l'écriture de ce roman.
Dans huit jours, chez Naos, sortira la réédition de mon premier roman "Even dead things feel your love" rebaptisé pour les librairies "Lorsque nous étions morts".
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une romance torturée, hommage au romantisme noire, à l'ambiance gothique. Un texte implicitement personnel, écrit pendant mon deuil. Parce qu'il m'est personnel, je le considère sans doute comme le récit le plus sombre que j'ai écrit.
Pour ceux qui se demandent, il n'y a pas de rajouts ou de modifications significatives par rapport à la première version, même si il y a eu quelques petites retouches ça et là. Donc à moins d'être collectionneur, nul besoin de le racheter, en revanche si vous avez lu et aimé l'ancienne version, n'hésitez pas à en parler autour de vous, auprès de vos communautés, de faire une update de vos chroniques avec la mention de la réédition et la nouvelle couverture, et si vous avez un peu de temps, recopier vos avis sur la fiche de la nouvelle version sur les communautés de lecteurs.
Je remercie d'avance ceux qui prendront le temps de le faire et permettre ainsi au plus grand nombre d'entendre parler du roman. Cette réédition me tient à cœur et j'espère qu'elle saura toucher de nouveaux lecteurs.
Lassé de l'existence et de la société, Lord Josiah Scarcewillow se complaît dans un quotidien vampirique où les meurtres sont devenus banals. Pourtant, sa rencontre inattendue avec Abigale va le pousser à reconsidérer sa condition de non-mort et ravive sa curiosité envers le vivant. Son âme réanimée, sa nature monstrueuse n'en est pas pour autant altérée ; il est prêt à tout pour retrouver cette jeune fille que l'éternité ne saurait effacer. À tout, même à une pluie de cadavres.