Jack Vance a gardé de son métier de marin un certain goût pour les voyages et l'évasion. C'est cet amour de l'exotisme qu'il transmet à ses lecteurs dans chacun de ses textes. Et comme ses plus grands succès sont soit de la fantasy, soit du space opera, il est normal de voir rééditer bon nombre de ses œuvres vu l'engouement actuel pour ces deux genres. Vance, c'est Tschaï bien sûr, mais aussi une fabuleuse trilogie de light fantasy (entendez conte ou merveilleux sous une étiquette qui se veut plus actuelle et plus vendeuse) : Les chroniques de Lyonesse.
C'est long, certes, mais si c'est bon !
Enfin de retour sur les Isles Anciennes pour le dénouement des chroniques de Lyonesse ! Nous avions découvert dans les deux premiers volumes de cette trilogie un monde disparu depuis des lustres baigné de magie et d'êtres fantastiques où se livraient une guerre sans merci opposant le roi Casmir du Lyonesse et le roi Aillas de Troicinet. Une autre bataille faisait rage, plus discrète mais pas moins lourde de conséquence : celle du magicien Murgen et de son allié Shimrod contre la sorcière Desmëi et le mage Tarmurello. Ceux-là se disputent une perle verte qui renferme un bien étrange pouvoir…
A ces luttes se rajoute la quête du Saint Graal qui se trouve paraît-il sur les Isles Anciennes. C'est dans cette ambiance sinistre que Madouc, fille d'une fée et d'un inconnu, décide de partir à la recherche de ses parents. Adoptée par le roi Casmir alors qu'il croyait récupérer sa petite-fille (l'enfant de Suldrun), Madouc ne se sent désespérément pas à sa place à la cour et préfère donc s'en aller vagabonder à la recherche de son parage.
Contes et légendes parachevés
Voilà un final brillant pour une des plus longues trilogies (presque 2000 pages) de l'histoire de la fantasy. Vance renoue avec la magie qui avait séduit les lecteurs du Jardin de Suldrun et après avoir repris son souffle et fait monter la pression dans La perle verte, il clôt en apothéose Les chroniques de Lyonesse. Tout doute est écarté et les quelques longueurs (mais que sont quelques dizaines de pages sur 2000 ?) sont bien vite oubliées pour ne garder en mémoire qu'une fabuleuse histoire faite de bruit, de fureur et de beaucoup de magie.
Pour ceux que la longueur effraierait - et ils auraient bien tort - on ne peut que leur conseiller d'aller goûter au merveilleux Stardust de Neil Gaiman dont l'ambiance rappelle Lyonesse. Et si ce court roman a un goût de " trop peu ", vous n'aurez qu'à vous précipiter sur cette monumentale trilogie (le cheminement inverse est aussi tout à fait réalisable). Bref, si vous aimez la bonne fantasy, n'hésitez pas, le bon vieux Jack Vance en a écrit là de l'excellente.
C'est long, certes, mais si c'est bon !
Enfin de retour sur les Isles Anciennes pour le dénouement des chroniques de Lyonesse ! Nous avions découvert dans les deux premiers volumes de cette trilogie un monde disparu depuis des lustres baigné de magie et d'êtres fantastiques où se livraient une guerre sans merci opposant le roi Casmir du Lyonesse et le roi Aillas de Troicinet. Une autre bataille faisait rage, plus discrète mais pas moins lourde de conséquence : celle du magicien Murgen et de son allié Shimrod contre la sorcière Desmëi et le mage Tarmurello. Ceux-là se disputent une perle verte qui renferme un bien étrange pouvoir…
A ces luttes se rajoute la quête du Saint Graal qui se trouve paraît-il sur les Isles Anciennes. C'est dans cette ambiance sinistre que Madouc, fille d'une fée et d'un inconnu, décide de partir à la recherche de ses parents. Adoptée par le roi Casmir alors qu'il croyait récupérer sa petite-fille (l'enfant de Suldrun), Madouc ne se sent désespérément pas à sa place à la cour et préfère donc s'en aller vagabonder à la recherche de son parage.
Contes et légendes parachevés
Voilà un final brillant pour une des plus longues trilogies (presque 2000 pages) de l'histoire de la fantasy. Vance renoue avec la magie qui avait séduit les lecteurs du Jardin de Suldrun et après avoir repris son souffle et fait monter la pression dans La perle verte, il clôt en apothéose Les chroniques de Lyonesse. Tout doute est écarté et les quelques longueurs (mais que sont quelques dizaines de pages sur 2000 ?) sont bien vite oubliées pour ne garder en mémoire qu'une fabuleuse histoire faite de bruit, de fureur et de beaucoup de magie.
Pour ceux que la longueur effraierait - et ils auraient bien tort - on ne peut que leur conseiller d'aller goûter au merveilleux Stardust de Neil Gaiman dont l'ambiance rappelle Lyonesse. Et si ce court roman a un goût de " trop peu ", vous n'aurez qu'à vous précipiter sur cette monumentale trilogie (le cheminement inverse est aussi tout à fait réalisable). Bref, si vous aimez la bonne fantasy, n'hésitez pas, le bon vieux Jack Vance en a écrit là de l'excellente.