- le  
Michel Pagel nous parle de Pour une poignée de nanars
Commenter

Michel Pagel nous parle de Pour une poignée de nanars

A l'occasion de la parution le 14 novembre 2018 de Pour une poignée de nanars, de Michel Pagel, aux éditions Les Moutons Électriques, l'auteur revient sur l'écriture de ce nouvel ouvrage.

Actusf : Pour une poignée de nanars est paru dernièrement aux éditions Les Moutons Électriques. Quelle a été l’idée à l’origine de cet ouvrage ?

Michel Pagel : Pas d’idée particulière. Je disposais des chroniques, puisqu’elles avaient toutes été diffusées sur une liste de discussion par email. J’ai demandé à Philippe Ward, de Rivière Blanche (qui a publié la version papier du livre avant que les Moutons ne le reprennent en ebook), si ça l’intéressait d’en publier un recueil. Il a dit oui, et voilà.

Actusf : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur son contenu ?

Michel Pagel : Eh bien, il s’agit d’un recueil de 26 chroniques de nanars, donc de films de série Z

Actusf : Cette fois-ci, pas de héros, mais des chroniques de films. Pouvez-vous nous parler de leurs écritures ? Cela doit être très différent de l’écriture d’un roman, je pense notamment au Club. Qu’est-ce qui change ? Quelles en sont les difficultés ? Les avantages ?

Michel Pagel : Ça n’a absolument rien à voir. Pour un roman, il faut bosser pour de vrai pendant une longue période. Ces chroniques ont été rédigées spontanément, sur le vif, juste après que j’ai vu les films dont elles parlent, et envoyées aux abonnés de la liste de discussion « nanar », sans autre but que de les faire rigoler et, éventuellement, de leur donner envie de voir les films en question. C’était pour moi de la détente, pas du travail. J’ai à la limite plus travaillé en réécrivant ces textes pour les rendre présentable à un public pas seulement composé de copains qu’en les écrivant pour la première fois.

Actusf : Ce recueil vous a-t-il permis d’aborder des sujets qui vous tiennent à cœur et que vous n’aviez pas encore eu l’occasion de traiter ?

Michel Pagel : Non, pas particulièrement. Une fois de plus, il ne faut rien y voir de sérieux. J’ai fait ça pour m’amuser et, éventuellement, pour amuser d’autres personnes.

Actusf : Généralement le nanar n’a pas bonne presse. Pourtant, peut-être ne sont-ils pas aussi creux qu’il n’y paraît. Peut-on voir dans les nanars des critiques de notre société actuelle ?

Michel Pagel : Mais non, mais non, il ne faut rien voir du tout dans le nanar, sinon un film raté en raison d’une totale absence de talent et de budget. Cessons de nous prendre au sérieux.

Actusf : Quel serait votre nanar incontournable ? Pourquoi ?

Michel Pagel : Ma foi, il me semble que la plupart de ceux qui sont dans le recueil sont assez incontournables. Si je devais en choisir un seul, ce serait probablement Blood Freak, en raison de son ineptitude absolue dans tous les domaines.

Actusf : Sur quoi travaillez-vous actuellement ?

Michel Pagel : Je suis surtout dans une phase traduction.

Actusf : Où peut-on vous rencontrer dans les mois à venir ?

Michel Pagel : Chez moi, je le crains.

(Ci-dessous un extrait de Blood Freaks - 1972)

à lire aussi

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?