La vérité est dans les ruines de Moscou

Après avoir contribué sauver la ville de Tver (il faut avoir lu le premier tome), Daïa Anikine et Socrate, son binôme artificiel, ont réintégré pleinement l’unité M.A.D qui lutte contre les mechams depuis une vingtaine d’années. Des ferrailleurs viennent de refourguer une carcasse de mecham très singulière trouvée dans un labo en ruine de Moscou. Or, il semble que ce soit le tout premier mecham, construit juste avant le grand déverrouillage qui a déclenché la guerre et mené l’humanité au bord de l’extinction. Daïa met de côté ses recherches sur sa sœur et part avec Socrate pour Moscou où les attend un nouveau mystère… et un enfant nommé Sasha, le découvreur de ce mecham.

Une série qui vaut le coup

Le premier tome de M.A.D était une vraie réussite concoctée par le scénariste Nicolas Jarry, compère de Jean-Luc Istin sur Conquêtes et Le monde d’Aquilon. On y retrouvait des influences de mangas comme Gunm ou Appleseed et on s’attachait à l’itinéraire de Daïa, héroïne à la recherche de son enfance et de sa sœur perdue. Ici, Nicolas Jarry approfondit cet univers en levant le voile sur une partie de ses origines (à vous de lire). C’est bien fait et le dessin de Thomas Legrain est excellent. Une série à suivre.

Sylvain Bonnet