Un « jeune » scénariste
Auteur de romans policier (la série Fitz au Masque) et aussi de Fantasy avec la série Les épées de glace chez Bragelonne, Olivier Gay a décidé de s’essayer à la bande dessinée et vient de publier Démonistes chez Drakoo. Toujours pour ce même éditeur, il s’associe ici à Tina Valentino, connue pour son travail aux États-Unis sur l’adaptation comics de la série True Blood, pour nous donner une mini-série en deux tomes. En voici le premier opus, Le réveil de l’archimage.
Trop d’ambition…
La jeune Morla est une magicienne brillante, capable d’invoquer les fantômes et de se les lier pour exploiter leurs talents. La voilà partie à la recherche du tombeau d’un nécromant puissant, Boph-êt, mort depuis des millénaires et dont elle veut découvrir les secrets. Mais Boph-êt ne faisait que dormir et, très puissant, s’empare du corps de Morla, prêt à s’emparer du pouvoir dans ce monde qu’il ne connaît pas. Le seul qui s’oppose à lui est Acher, le frère de Morla. Bien moins puissant qu’elle, aidé des fantômes d’une danseuse du ventre, d’un érudit gâteur et d’un guerrier plus maladroit qu’efficace, il lui faudra retrouver les esprits des trois héros qui ont autrefois défait Boph-êt. Pas gagné…
Un album délassant
En lisant Le réveil de l’archimage, on pense aux parties de Donjons et Dragons de notre adolescence : c’est on ne peut plus normal, Olivier Gay étant rôliste et avouant ici avoir retrouvé l’esprit de ces parties. On est donc dans une quête avec des nécromants et des esprits à invoquer : sympathique. Saluons aussi le graphisme dynamique de Tina Valentino et aussi les couleurs chatoyantes. Voici un bon moment de lecture.
Sylvain Bonnet
