Le banquier et la jeune reine
Quelque part sur une planète reculée, un conflit se prépare où deux personnages très importants vont être impliqués. D’un côté, Eugene de Bastfortt, l’homme le plus influent de la jeune République de Jirone, banquier impitoyable à la tête d’une immense fortune et entretenant des relations avec ses enfants, et la jeune reine des Francheterres Indira IV, qui vient d’accéder au trône suite à la mort prématurée de son père. D’emblée, celle-ci va être confrontée à la trahison de certains de ses proches et Basfortt, contre toute attente va l’aider. Et Indira va vite comprendre que gouverner implique des contraintes, surtout qu’elle est la porteuse d’un anneau susceptible d’appeler une force incroyable (mais très naturelle, on le découvrira à la fin : devra-t-elle en arriver là ?
Un roman qui mêle fantasy et science-fiction
Auteur de Structura Maxima et surtout des romans « Le Melkine » publiée chez L’Atalante, Olivier Paquet signe ici un roman qui se situe dans le même univers que sa série fétiche. L’ambiance est plutôt ancrée dans la fantasy avec une histoire d’initiation politique, celle de la jeune reine par un mentor plutôt retors mais au final bienveillant. L’intrigue, avec ses jeux de pouvoirs exposés entre autres dans la correspondance entre les deux personnages, est un peu lente à se mettre en place puis le roman se lit tout seul avec un final qui renvoie à l’histoire du Melkine. L’Ost céleste est donc à lire, les amateurs de science-fiction et ceux d’Olivier Paquet se régaleront.
Sylvain Bonnet