2019 est achevée, pourtant les auteurs de l'imaginaire continuent de nous faire voyager et réflèchir grâce à leur plume.
En ce début d'année, découvrez les projets 2020 d'Olivier Paquet, auteur des Machines Fantômes, paru aux éditions L'Atalante.
Actusf : Quels sont vos projets d'écriture en 2020 ?
Olivier Paquet : En terme d'écriture, il y a déjà un space-opéra de terminé qui s'intitule "Citadelles perdues" et que je peux résumer comme étant mon "Normandie-Niémen dans l'espace", on suit une escadrille de chasse spatiale dans une guerre galactique qui défend un avant-poste perdu loin du front et doit composer aussi bien avec l'ennemi qu'avec des aliens empathes très déstabilisants. C'est moins un texte sur les exploits héroïques que sur la condition de ces humains, le lecteur suivant chaque victoire et chaque perte comme s'il vivait au milieu des pilotes. J'ai aussi écrit une nouvelle sur l'Andalousie des Omeyyades jusqu'au règne de Charles Quint et qui parle d'héritage et d'architecture religieuse, un domaine qui me fascine toujours puisqu'il s'agit souvent des premières manifestations d'art conceptuel. Pour l'instant, pas de date de publication pour ces deux projets, je suis encore dans la promotion des "Machines fantômes" et il se passe encore plein de choses à ce sujet.
Actusf : Quelles sont vos prochaines dédicaces ?
Olivier Paquet : Au moment où ma réponse sera publiée, il est probable que l'événement sera passé, mais je participe à une rencontre organisée conjointement par l'université Lyon 3 et la BM de Lyon, qui fait se rencontrer des auteurs asiatique (la chinoise Xia Jia et le japonais Taiyo Fujio) et des auteurs lyonnais (Sylvie Lainé, Li-Cam et moi-même) pour les faire parler de leurs points de vue sur les IA. Une manière de créer des ponts.
Grâce à mon dernier livre, j'ai réussi à sortir un peu des frontières et j'ai été invité à deux festivals de littérature importants en Auvergne-Rhône-Alpes. La Fête du Livre de Bron (du 12 au 15 février) tout d'abord, un événement que j'adore et qui sait particulièrement bien mettre en valeur les auteurs et les faire discuter entre eux, c'est vraiment un excellent moyen de connaître ce qui se fait de mieux en création contemporaine. Et le Printemps du Livre de Grenoble début mars, la manifestation un peu "jumelle" de Bron, qui accueille les écrivains dans les couloirs du Musée de Grenoble. Là aussi, la programmation est variée, avec des animations originales comme de faire dialoguer les mots et la peinture. En plus, j'ai étudié à Grenoble quand le Musée se construisait, je suis d'autant plus content d'y être invité cette année.
Grâce à mon éditeur, je serai aussi présent à Livre Paris cette année, c'est toujours un bon moment pour dédicacer. Et quand on compare avec les collègues de la Blanche, on se dit que dans ce grand "barnum", c'est bien d'appartenir au genre de l'imaginaire.
J'ai aussi d'autres interventions en médiathèque ou dans des colloques, mais ce ne sont pas des séances de dédicaces en soi et tout n'est pas encore tout à fait précisé, mais mon agenda 2020 se remplit bien.