- le  

Perdido Street Station

China Miéville ( Auteur), Nathalie Mège (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : 
Date de parution : 31/08/2006  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

Perdido Street Station

La réputation de China Miéville a précédé la traduction en France de son second roman : Perdido Street Station. En effet, ce gros roman de 800 pages scindé ici en deux volumes a été publié en 2000 en Angleterre et a reçu les prix Arthur C. Clarke et British Fantasy l’année suivante. A sa parution l’auteur n’avait que vingt-huit ans et s’imposait comme le fer de lance d’une nouvelle vague anglaise.

Perdido Street Station : Terminus !

Retour à la Nouvelle-Crobuzon, la cité décadente et ses habitants sont menacés par cinq membres d’une espèce qui se nourrit des rêves et des pensées des êtres conscients : les gorgones. Dans cet enchevêtrement de races, de manipulations politiques, de luttes de cartels de la drogue se débat un couple hybride. Isaac est un scientifique humain qui vit en marge de la société, Lin une artiste femme-insecte. Sans le vouloir, il vont se trouver confrontés à cette menace capable d’anéantir toute intelligence car c’est Isaac qui va libérer le mal sur Nouvelle-Crobuzon à la suite d’une expérience…

Une longueur justifiée par la densité de l’histoire

Pour une fois, les 800 pages paraissent justifiées. Le lecteur ne reste pas sur l’impression que le propos aurait pu tenir en un tiers de longueur comme c’est malheureusement le cas pour beaucoup de livres en ce moment. Si on met de côté une mise en place de la scène finale un peu longue, Perdido Street Station se lit d’une seule traite avec le plus grand plaisir. Au premier degré, China Miéville livre une excellente histoire originale, très bien rythmée, avec des personnages hauts en couleurs, des ambiances riches et évoque des scènes qui resteront longtemps gravées dans nos esprits. Plus profondément, l’auteur nous dresse le tableau d’une cité pourrissante qui, en définitive, ne doit pas être si éloignée de nos Paris, Londres ou New York… S’il y a quelques euros à investir intelligemment en cette fin 2006, ne cherchez plus, c’est pour Perdido Street Station.

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?