On trouve tout à vendre dans les catalogues des fêtes des grands magasins. Même une chose aussi incongrue qu'un royaume féerique peuplé de dragons et de créatures improbables. Vous ne me croyez pas ? Ben Holiday était comme vous… au commencement. Mais Ben, avocat réputé dépossédé de son idéal de justice, et surtout homme amoureux privé de son amour par un banal accident de voiture, ce Ben-là voyez-vous a envie d'y croire. Bien plus : il a viscéralement besoin d'y croire. Seulement voilà, réunir un million de dollars pour se payer une chimère, cela donne à réfléchir, même à un homme désespéré. Le contrat de vente est pourtant clair à ce sujet : si le royaume ne lui convient pas, il disposera de dix jours pour récupérer son argent et oublier ce qu'il redoute n'être qu'une mauvaise farce.
Un homme en survêtement au pays des lutins mutins
L'accès à Landover, le royaume qu'il vient de s'offrir n'est pas des plus évidents. Après avoir traversé un sombre passage creusé au cœur des montagnes de Virginie, Ben se retrouve dans un monde où justement, il ne s'y retrouve pas. Accueilli par un dragon endormi dans la forêt, réceptionné par Questor Thews, mage royal en pleine dépossession de ses moyens, Ben contemple un univers tangible et non le monde de pacotille qu'il craignait de découvrir.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ne reluit pas à Landover. A commencer par son château, Bon Aloi, tombé en pleine décrépitude. Vingt années de vacances royales ont considérablement affaibli le royaume et l'autorité de son souverain. Ainsi, Ben a pour seule cour un mage incompétent, un scribe royal transformé en chien par le-dit mage, et deux kobolds ridicules.
C'est alors que Ben découvre que tout cette vente n'était qu'un sombre piège visant à profiter de sa crédulité et de sa faiblesse. Mais c'est sans compter sur le courage et la volonté de l'avocat qui se promet de redresser le royaume et de lui rendre sa beauté d'antan. Tâche honorable, surtout si l'on considère tous les obstacles placés sur son chemin par la destinée : barons qui défient son autorité, fées indépendantistes, sorcière maléfique, dragon cynique et autres démons, tous semblent convaincus de son incompétence. Si seulement Ben savait invoquer le Paladin, ce mystérieux champion protecteur de Landover, sans doute le prendrait-on plus au sérieux…
Un premier acte pour poser le décor
Amateur de grande fantasy, ne vous enthousiasmez pas trop : la plume de Brooks n'a pas grand chose à voir avec celle de Vance ou de Tolkien. Car si l'idée de départ de Royaume magique à vendre ! est plutôt sympathique, l'histoire manque cruellement de densité. On se surprend à bailler devant la description de Nocturna la sorcière très très méchante ou d'Abbadon, l'enfer fumant de Landover. Le moins que l'on puisse dire c'est que tout ici s'appuie sur des clichés éculés, alignés un à un sans construction apparente. N'attendez donc pas de ce volume grand chose de plus que la présentation encyclopédique d'un univers de fantasy sans relief. Conseillez-le à vos petits frères et sœurs, et lisez du Pratchett.
Un homme en survêtement au pays des lutins mutins
L'accès à Landover, le royaume qu'il vient de s'offrir n'est pas des plus évidents. Après avoir traversé un sombre passage creusé au cœur des montagnes de Virginie, Ben se retrouve dans un monde où justement, il ne s'y retrouve pas. Accueilli par un dragon endormi dans la forêt, réceptionné par Questor Thews, mage royal en pleine dépossession de ses moyens, Ben contemple un univers tangible et non le monde de pacotille qu'il craignait de découvrir.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ne reluit pas à Landover. A commencer par son château, Bon Aloi, tombé en pleine décrépitude. Vingt années de vacances royales ont considérablement affaibli le royaume et l'autorité de son souverain. Ainsi, Ben a pour seule cour un mage incompétent, un scribe royal transformé en chien par le-dit mage, et deux kobolds ridicules.
C'est alors que Ben découvre que tout cette vente n'était qu'un sombre piège visant à profiter de sa crédulité et de sa faiblesse. Mais c'est sans compter sur le courage et la volonté de l'avocat qui se promet de redresser le royaume et de lui rendre sa beauté d'antan. Tâche honorable, surtout si l'on considère tous les obstacles placés sur son chemin par la destinée : barons qui défient son autorité, fées indépendantistes, sorcière maléfique, dragon cynique et autres démons, tous semblent convaincus de son incompétence. Si seulement Ben savait invoquer le Paladin, ce mystérieux champion protecteur de Landover, sans doute le prendrait-on plus au sérieux…
Un premier acte pour poser le décor
Amateur de grande fantasy, ne vous enthousiasmez pas trop : la plume de Brooks n'a pas grand chose à voir avec celle de Vance ou de Tolkien. Car si l'idée de départ de Royaume magique à vendre ! est plutôt sympathique, l'histoire manque cruellement de densité. On se surprend à bailler devant la description de Nocturna la sorcière très très méchante ou d'Abbadon, l'enfer fumant de Landover. Le moins que l'on puisse dire c'est que tout ici s'appuie sur des clichés éculés, alignés un à un sans construction apparente. N'attendez donc pas de ce volume grand chose de plus que la présentation encyclopédique d'un univers de fantasy sans relief. Conseillez-le à vos petits frères et sœurs, et lisez du Pratchett.