Jusqu’alors méconnu par les fans des films Marvel, Shang-Chi (Simu Liu), un artiste martial au cœur pur, s’impose dans le cœur des spectateurs grâce à la sortie du long-métrage qui lui est consacré. Après avoir voyagé jusqu’aux confins de l’univers, c’est la culture chinoise qui est désormais mise à l’honneur dans cette phase IV du MCU.
Shang-Chi et la légende des dix anneaux, c’est l’histoire d’un jeune homme d’origine chinoise vivant aux États-Unis, et traçant paisiblement son chemin de vie, avec sa meilleure amie Katy, interprétée par Awkwafina, une drôle de jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais tout bascule le jour où il doit affronter des hommes surentraînés, venu lui dérober son précieux pendentif. C’est alors qu’il dévoile sa véritable histoire, et celle de sa famille. Fuyant son passé depuis des années, Shang-Chi doit désormais affronter son père, le Mandarin, le propriétaire des légendaires dix anneaux, afin de protéger ce qu’il reste de sa famille brisée.
Dès les premières minutes, nous sommes déjà plongés dans un univers fantastique, qui émerveille le public tout en l’intriguant. Au fil des 2h12 de film, c’est tout le folklore mythologique asiatique, et toutes les légendes parcourant ce pays, qui nous sont dévoilés. On découvre alors la recette des films d’arts martiaux chinois, avec de la magie et des combats plus époustouflants les uns que les autres. Ce qui fait la force de ce film, ce sont également les scènes et les effets spéciaux spectaculaires, caractéristiques propres aux productions Marvel les plus récentes. Côté scénario, il n’a rien à envier à ses prédécesseurs : bien ficelé, il tient en haleine jusqu’au bout, bien que certains éléments soient facilement décelables.
Les deux scènes post-générique sont également primordiales pour la compréhension du film, mais également pour celle de la phase IV en général. De nouveaux facteurs entrent dans l’équation, faisant ainsi comprendre l’importance de Shang-Chi (et de Katy) dans les futurs longs-métrages à venir.
Comme une sorte mélange du meilleur du cinéma fantastique chinois et américain, Destin Daniel Cretton nous dévoile un tout nouveau pan de l’univers cinématographique Marvel. Ce deuxième long-métrage de la phase IV met la barre très haut pour ceux qui suivront. Doté d’une identité qui lui est propre, plus sombre qu’à l’accoutumée, dosant parfaitement l’équilibre entre action, humour et noirceur, Shang-Chi et la légende des dix anneaux se classe comme l’un des meilleurs films Marvel de ces dernières années, et annonce dors et déjà de nouvelles alliances parmi les super-héros.
Laurène Bizet