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Trois bonnes raisons de voir la série The 100
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Trois bonnes raisons de voir la série The 100

Aujourd'hui on vous donne trois bonnes raisons de regarder The 100, la série télé américaine développée et produite par Jason Rothenberg.

L'histoire est directement inspirée des romans éponymes de Kass Morgan, romancière américaine vivant à New York.

La série décrit le parcours de survivants humains à bord d'une station spatiale, l’Arche, suite à un cataclysme nucléaire ayant ravagé la Terre et décimé sa population un siècle auparavant, puis l’envoi sur Terre d'un groupe de cent jeunes prisonniers, tous mineurs, pour savoir si elle redevenue habitable. L’air venant en effet à manquer à bord de la station, des décisions draconiennes ont été prises par les dirigeants engageant la suite de la survie de moins de 3 000 personnes. La série raconte leur combat face à de multiples dangers inconnus à la surface de la Terre.

Le mélange des genres

Ce qui m’a surprise, c’est la facilité avec laquelle l’histoire mêle habilement différents genres. Science-fiction, aventure, survival, horreur, heroïc fantasy, histoire d’amours. Il est vrai que certains aspects sont plus réalistes que d’autres. La crédibilité est parfois soumise à rude épreuve.

Les premiers épisodes de la série ont été largement critiqués. Il est vrai que la panoplie des héros est à ce moment-là largement risible. On a effectivement l’impression d’un défilé de mannequins. Mais si l’on veut être patient, on s’aperçoit que l’intérêt est sans doute là. Les survivants des premiers jours sont ceux qui ont la gnaque, qui vont accepter de devenir plus adultes pour survivre, ceux qui vont assez vite transcender leurs différences, ceux qui sauront tirer parti des talents des autres, ceux qui vont se mouiller.

The 100, c’est un mélange des genres certes, mais c’est surtout des histoires de sang : celui qui coule lors des combats, celui, noir, des élues et des descendantes de celle par qui tout arriva, celui qui sauve ou bien encore celui qui fait perdre la raison.

La tension sera toujours à son comble dès qu’on dépasse le milieu de la saison 1 et dès qu’on oublie la saison 6 bien en-deçà des attentes.

Des personnages auxquels on s’attache

L'évolution des personnages est fort intéressante, notamment celle de Bellamy, qui de simple sauveur de sa sœur Octavia deviendra le protecteur d’un peuple avec ses moments de doutes, de folie, de gestes héroïques et sa surprenante constitution. Quant à Clarke, son évolution en dents de scie fait d’elle une redoutable guerrière, apaisée au moins en partie par la « maternité ».

Le développement de l'intrigue ajoute des éléments surprenants à chaque saison. Le rythme est haletant, on ne s'ennuie pas une seconde, tant les rebondissements se multiplient au fil de l'histoire. De ce fait, The 100 est une série pour teen-agers bourrée d'incohérences, mais on finit par s’accrocher et devenir addict au fil des épisodes.

Pour teen-agers, vraiment ? Le développement du personnage d’Octavia par exemple est de ce point de vue plutôt orienté adultes avec les nerfs solides. Elle est pour moi le sel de cette série. Les autres personnages féminins sont bien dessinés mais elle est celle qui surprend le plus. Elle va devenir la Terre, l’amoureuse, la Reine de sang, celle qui trace le chemin des combats, celle qui prend des décisions qui font froid dans le dos, et qui cherchera la rédemption, plus tard. En vain ?

L’instinct de survie

You are wonkru or you are an ennemy of wonkru.” La série est impérativement à regarder/écouter en VO. Là aussi le mélange est de rigueur. Il y a une sorte d’appropriation des termes des terriens ou natifs par ceux qui viennent des étoiles et le résultat en fait un langage à part formidablement imagé. Les sous-titres sont plutôt bien faits.

« Tu fais partie de l’équipe ou tu es un ennemi de l’équipe. » C’est cette sorte de mantra crée par Octavia et repris par beaucoup qui va justifier tous les actes, toutes les horreurs, tous les morceaux de bravoure afin de sauver le reste de l’humanité. Mais est-ce que la fin justifie les moyens ? Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour survivre ? Être un leader, qu’est-ce que ça implique ? Autant de questions qui sont posées cash.

Et puis il y a cette phrase, gênante, mais qui donne toute l’ampleur à la série. « On retrouvera notre humanité après, pour l’instant c’est une question de survie. »

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