Les Oms – entendez les hommes – ont dégénéré jusqu’à devenir les animaux familiers des draags, une race d’extraterrestres de taille cyclopéenne. Mais les problèmes se multiplient ! Ces animaux qui devraient être domestiques ont une fâcheuse tendance à la rébellion et à l’évasion. Tant et si bien que les draags, à bout de patience, se décident à mettre en place une « désOmisation ».
On suivra la fuite de Terr, l’humain qui rejoindra les siens regroupés en clans guerriers. Alors que l’épuration s’organise, les humains, acculés, retrouvent leur volonté de vaincre, le désir de vivre libre. C’est sur une guerre ouverte que débouche ce qui aurait dû être une simple extermination de nuisibles. De trouvailles en astuces, aidés par leur penchant pour la violence, les Oms vont peu à peu inverser le rapport de force.
Comme le Gandahar d’Andrevon, Oms en série est un bon petit roman « tout public » mais certainement pas le meilleur de Wul. On lui préférera Le Temple du passé ou bien L’Orphelin de Perdide qui sans doute paraîtront dans cette collection dans un proche avenir.
NB : Pour les cinéphiles, sachez que Lalou et Topor ont porté ce roman à l’écran sous le titre : La Planète Sauvage.