Le Visage Vert N°12

Le Visage Vert N°12

Le Visage Vert est sans conteste l’anthologie fantastique la plus complète et la plus intelligente qui existe de nos jours. Reprenant les récits de toutes époques, riche de dossiers vulgarisés, dans le bon sens du terme, la collection de Xavier Legrand-Ferronnière s’adresse, comme toutes les bonnes œuvres, à la fois aux plus démunis et aux mieux pourvus : les amateurs de fantastique, quels qu'ils soient, y trouvent du plaisir.

Au sommaire pour ce numéro 12 

Le dossier sur le druidisme est introduit par deux nouvelles inédites de Conan Doyle : La pierre de Sang qui décrit l’expérience effrayante d’une jeune anglaise face à un dément, prêt à exhumer les pratiques des celtes et Le Manoir Hanté de Goresthorpe, plus classique, qui décrit la visite d’une maison hantée par deux amis. Dans la plus pure tradition – puisqu’elles l’ont créée- ces deux nouvelles ouvrent un numéro assez exceptionnel…

Un numéro riche, de nouveaux horizons et du très classique…

Dans les nouvelles indépendantes, on trouvera en autres une nouvelle originale de Anne-Sylvie Salzman, un auteur trop peu connu : La fin de la Nuit, trop courte pour être résumée sans en divulguer toute la saveur mais qui mérite largement une relecture. Trois récits de Frédéric Boutet viennent étayer un dossier biographique très complet : L’Expérience, Un Fantôme et Florence. Vénus de Maurice Baring vous emportera dans la vie bouleversée d’un petit fonctionnaire, poursuivi par une étrange terreur… Ernest Bramah, l’Echarde Rouge, le Comte Eric Stenbock, La Larve du Bonheur et Henry Normandy, l’Amateur de Premières signent trois nouvelles intéressantes mais bien plus classiques que les autres. Enfin, Xavier Legrand-Ferronnière présente Gustavo Adolfo Bécquer, l’un des précurseurs de la littérature fantastique espagnole, au XIXeme siècle. A lire d’urgence : Le Miserere et la Montagne des Ames dont la noirceur originale fait pâlir un peu une Angleterre fantastique trop connue et déformée. On retrouve également avec plaisir le cahier critique.