Livre
Photo de Malka la guerrière

Malka la guerrière

Delia M. Turner ( Auteur), Jean-Michel Ponzio (Illustrateur de couverture), Sophie Troubac (Traducteur)
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/02  -  Livre
ISBN : 2290320404
Commenter
Magda   - le 31/10/2017

Malka la guerrière

Delia M. Turner n'a à son actif que deux romans : Lisane, la magicienne sans nom, et Malka la guerrière, ainsi qu'une nouvelle, The Afterlife, publiée en 1996 dans la revue Aboriginal Science Fiction. Dans Lisane, la magicienne sans nom, premier roman du cycle de Ller, elle nous avait entraîné dans le tourbillon des aventures d'une mage au très sale caractère, avec une énergie et un dynamisme rares. L'intrigue de Malka la guerrière court en parallèle de celle du premier roman, les deux récits se rejoignant pour une fin commune.

Malka la mystérieuse

Malka a réussi à suivre les cours d'une prestigieuse école d'escrime, sur Caliban, alors que ces derniers sont connus pour n'enseigner qu'aux leurs. Elle s'est montrée l'élève douée de l'un des meilleurs maîtres, Zul, au point que celui ci l'a mise à la porte. Et soudain, tout se déchaîne. Les Envahisseurs, une force de police galactique spéciale aux pouvoirs quasi-illimités, chargés de la répression de tout exercice incontrôlé de la magie, ont retrouvé sa trace. Malka parvient à fuir, cependant elle est forcée de se réfugier auprès d'un groupe bien étrange. Mais quel est réellement leur but et qu'attendent-ils d'elle ? Et qu'est réellement Malka ?

Un chouilla décevant

Quand on a lu le premier opus, forcément, celui là déçoit un peu. L'effet de nouveauté s'est estompé, et Malka attire moins la sympathie que Lisane, peut être parce qu'elle n'a pas autant de dynamisme et d'autodérision, et une partie de l'impertinence semble s'être perdue en chemin. Et peut être aussi que l'usage de la première personne ne se prête pas trop aux cachotteries sur le personnage principal...
Cela dit, l'univers de Ller prend soudain de la cohérence, le côté SF est enfin exploité pour autre chose que comme deus ex machina, et ça vaut le détour : le mode de voyage spatial est particulièrement original, ainsi que la manière de concevoir les androïdes et leurs rapports avec les humains. Et de nouveau, Delia M. Turner parvient à boucler l'intrigue dans un nombre de pages si réduit, que cela ne laisse pas le temps de s'ennuyer. Un deuxième épisode pas mal, sans plus. Il est vivement recommandé d'avoir lu Lisane, la magicienne sans nom, sans cela la fin manque un peu d'intérêt...

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?