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La Carte Majeure

Joann Sfar (Scénariste), Lewis Trondheim (Scénariste), Walter (Coloriste), Andreas (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 30/11/02  -  BD
ISBN : 2840557010
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Anne   - le 27/09/2018

La Carte Majeure

Joann Sfar et Lewis Trondheim, les créateurs de Donjon (pour les néophytes, une série pastiche issue du jeu de rôle….) ont eu la bonne idée de déléguer un peu leur travail à quelques dessinateurs, sans doute pour éviter la redondance de leurs séries. Après Donjon Zenith (la base), Donjon Proton Minet (avant Zenith) et Donjon Crépuscule (après) et Donjon Parade, où Trondheim, Blain, Sfar et Larcenet se sont relayés au dessin, c'est au tour d'Andréas de collaborer à cette série prolixe et amusante qui fait fureur chez les rolistes. Les albums ne sortent pas de façon chronologique et chaque série est indépendante. Et les auteurs prolixes ! Il n'y a plus qu'à piocher selon ses préférences et à se laisser séduire par l'humour du Donjon. Vous avez compris le principe ? Facile : du délire, des personnages à mourir de rire, une même base de scénario et un dessinateur guest à chaque album.
Bienvenue dans le Donjon !

Où ai-je mis mon dé de dix ?

Marvin Rouge, le lapin (si si) banni, a pour mission d'escorter les femmes du village dans la savane Barbare. Perdu sur une planète et muni d'une carte (magique, sinon, c'est pas du jeu), il doit donc aller jusqu'au bout de sa quête en évitant les dangers.

Puisqu'on vous dit que ce n'est pas une fourmi !!

Mais un lapin rouge ! Si, si ! D'ailleurs, la preuve : tous les lapins rouges s'appellent Marvin, en l'honneur du premier lapin rouge, un grand guerrier. Les dents, ce n'est pas de sa faute. On peut être un lapin et avoir les canines pointues. Ca arrive. Surtout quand on est rouge. La quête de Marvin n'est pas facile, malgré ces atouts que chacun prendra à leur juste mesure : peuplades inconnues et guides ancestraux, planètes qui explosent, horde de femmes pinailleuses à convoyer… Ca vous dit quelque chose ? Et pour cause, c'est le principe. On prend les grands clichés de l'héroic fantasy et du jeu de rôles et on mélange. Le scénario n'a donc rien d'extraordinaire. Mais ce n'est pas ce qu'on demande. L'intérêt de Donjon réside justement dans la redondance, dans cet humour de fans de fantasy et de jeux de rôles qui revient sans cesse décaler les grandes quêtes et les personnages caricaturaux. Attention ! Pour peu qu'on accroche au style, mi comics mi naïf, on ne peut plus s'en passer. Les fans du donjon de Nahalbeuk, diffusé sur internet (un vrai bonheur) connaissent déjà et ont glissé progressivement vers cette série qui connaît également un grand succès chez les enfants.

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