Voilà Anita Blake, réanimatrice et tueuse de vampire, de retour. Laurell K. Hamilton nous offre ici la quatrième aventure de cette héroïne un peu particulière et elle fait un tabac aux États-Unis. Comme dans Plaisirs coupables, Le Cadavre rieur et Le Cirque des damnés, Anita relève les morts à la demande de clients et travaille aussi en collaboration avec la brigade policière du surnaturel. Dans Lunatic café, elle se retrouve impliquée dans une enquête sur la disparition de lycanthropes et en même temps elle doit gérer ses histoires d'amour avec Richard, un loup-garou et avec Jean-Claude, un vampire un peu trop envahissant.
Ça chauffe chez les lycanthropes
Dolph, le capitaine de la brigade du surnaturel, appelle Anita sur les lieux d'un crime sanglant. Il s'agit d'une personne assassinée sauvagement par un lycanthrope. À côté de ça, le chef de meute des lycanthropes demande à Anita d'enquêter sur la disparition de huit des leurs, une demande faite sous la menace qui n'est pas pour plaire à la réanimatrice. Entre conflits pour le pouvoir, relations amoureuses impossibles et jalousie dangereuse… Anita a du pain sur la planche !
Une série B plutôt bien réussie
Comme dans les autres tomes, Laurell K. Hamilton allie humour, aventure et fantastique avec beaucoup d'art. On y retrouve notre héroïne Anita avec toutes ses mésaventures :elle doit gérer un petit ami parfait ou presque, car les nuits de pleine lune, il se transforme en loup-garou, elle doit affronter un vampire dont elle a refusé les avances et sa maîtresse mortellement jalouse, elle doit supporter un patron cupide… Bref sa vie n'est pas facile tous les jours. Grâce à un style fluide, le lecteur va ainsi de rebondissements en rebondissements. Cette série n'est pas s'en faire penser à Buffy contre les vampires avec son humour et son cynisme. Malheureusement, il y a quelques défauts très américains à cette série : des passages à l'eau de rose (Anita ne veut pas coucher avant d'être mariée par exemple) ou la répétition exagérée de marques de baskets par exemple.