A.D.N. Project
Né en 1970 à Paris, Zerriouh a commencé par une école de dessin dans le bâtiment. Tout en passant professionnel dans ce domaine, il participe au fanzine KROM avant de rencontrer Isabelle Plongeon. Entre les deux le courant passe et ils réalisent ensemble Eloïm chez Nuclea (2 tomes) en 2001. De son côté, elle a commencé par des études de comptabilité avant de se lancer dans la BD avec Les Apatrides chez Pointe Noire en 2000 avec Frédéric Peynet. Depuis elle multiplie les collaborations et les albums et elle a désormais à son actif les séries (dont certains albums sont à venir d'ici quelques jours) Darkan, Les Ailes du Phaeton, Les Seigneurs d'Agartha, Toran et Ultimo. Pas mal en trois ans…
Bienvenu en 2087…
Ils sont quatre, forment un groupe uni et nagent dans un monde gavé de technologie. Leur vie va basculer lorsque Denis s'oppose à un attentat visant le ministre de la défense. Celui-ci souhaite utiliser la génétique pour faire disparaître l'agressivité chez certaines personnes. Le problème c'est qu'en mettant hors d'état de nuire l'homme qui voulait l'abattre, les forces de l'ordre pensent que c'est Denis le terroriste. Sa seule solution réside alors dans la fuite… Les évènements s'accélèrent et leur course folle n'est pas prête de s'arrêter…
Bof
Si on adhère plus ou moins à l'esthétique manga façon dessin animé de Zerriouh, le principal défaut de cet album réside dans sa confusion. Après sa lecture, il faut en quelque sorte remettre les morceaux à l'endroit et bien relire le résumé pour tout saisir. Et encore beaucoup de choses restent dans l'ombre. Qui sont ces quatre jeunes gens ? Pourquoi ont-ils besoin d'avoir chacun un mystérieux prisme ? Que vient faire cette histoire d'attentat ? A trop vouloir en mettre dans le scénario, les auteurs nous perdent joyeusement. Pas sûr que tout le monde ait envie d'en savoir plus et de lire la suite. Rappelant en plus par son esthétisme et son intrigue les dessins animés (ADN Project tient à la fois de Cat's Eyes, avec un peu de Bioman, de MASK et de Juliette, je t'aime dans le dessin), certains y trouveront rapidement des choses déjà archi-connues. Tout ça pour dire combien ce premier tome est peu emballant.