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Le Seigneur du Chaos

Robert Jordan ( Auteur), Arlette Rosenblum (Traducteur), Ivan Bilibine (Illustrateur de couverture)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/05/03  -  Livre
ISBN : 2743611405
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Pierre   - le 27/09/2018

Le Seigneur du Chaos

James Oliver Rigney, alias Robert Jordan, est né en 1948 à Charleston en Caroline du Sud. C'est en 1977 qu'il commence sous le pseudonyme de Reagan O'Neal, une carrière d'écrivain de romans historiques puis de westerns. A partir de 1986 il se met à la fantasy avec comme œuvre majeure le Cycle de la Roue du Temps dont Le Seigneur du Chaos est le onzième tome paru en France.

Canalisons, canalisons…

Après avoir tué Rahvin et récupéré l'Andor vient le temps du repos. Rand tente par tous les moyens d'affermir son pouvoir et de faire respecter un semblant de paix. De plus, il a déclaré que tous les hommes capables de canaliser ne seraient plus pourchassés ni tués. En fait, il veut les regrouper en une puissante armée. Il en recrute donc, sous la conduite de Mazrim Taim, le faux dragon. Il prépare ainsi son attaque vers sa nouvelle cible : le réprouvé Sammael. Pour cela il place ses pièces et joue lentement…

De leur coté, Elayne et Nynaeve continuent à apprendre aux Ae Sedaï à voyager dans le Tel'aran'rhiod, le monde des rêves. De plus, aidée de Moghedien, une autre réprouvée qu'elles ont réussi à asservir, elles redécouvrent les capacités de la saidar, la partie féminine du pouvoir unique. Quant aux Ae Sedaï de Salidar, elles attendent, ne sachant trop quoi faire. Elles envoient quand même une délégation vers Rand pour lui proposer une alliance mais aussi pour l'observer. Le ténébreux, lui, place aussi ses pièces et ressuscite des âmes très puissantes en attendant son heure.

Un peu décevant au final

Nouveau temps mort dans l'histoire, à croire que Robert Jordan veut nous faire languir. Et il réussit très bien. En fait, il alterne entre action et repos. Ce tome n'apporte pas grand chose à l'histoire et on s'ennuie un peu. Une semaine s'écoule entre le début et la fin du livre sans que beaucoup de choses ne se soient passées. De plus ne centrant son récit qu'autour de Rand, l'auteur a tendance à s'éparpiller. Cette impression d'inégalité d'ambiance entre chaque tome s'explique peut-être par la division en deux de chaque volume américain dans leur version française. Malgré tout, on n'a pas l'impression que l'auteur veuille mettre un terme à son histoire. Après onze tomes il n'a toujours pas terminé et il est dommage que la quantité prenne les pas sur la qualité.

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