Les Papyrus maudits

Les Papyrus maudits

Professeur d'Italien au Caire, puis Journaliste, Katia Sabet débute dans la littérature jeunesse avec cette série contant les aventures de jeunes égyptiens Rami et Hammouda. Les Papyrus maudits fait suite au Trésor d'Hor Hotep où les deux jeunes héros avaient déjoué les plans machiavéliques de Monsieur M., alias Henri Armellini, un dangereux trafiquant d'Antiquités. Malheureusement, l'homme a réussi a s'évader de sa prison et cherche à se venger et à récupérer le trésor d'Hor Hotep.

Le secret des papyrus

Pour avoir déjoué les plans de Monsieur M., Rami et Hammouda sont envoyés dans un grand collège du Caire. Tandis que Hammouda, grâce à sa force et à son don pour la boxe, devient un des champions de l'école, Rami, lui, accompagne le directeur du chantier archéologique. Ensemble, ils vont tenter de déchiffrer les papyrus découverts dans le tombeau. Mais, au moment de les ouvrir, les deux vont vivre un drôle de voyage dans le passé, au temps de l'Égypte Ancienne. Rami glisse dans la peau de Ramsès et il devra conduire son peuple dans un lieu à l'abri...

Égypte Ancienne et fantastique

Katia Sabet nous entraîne dans une histoire qui ne sera pas sans rappeler dans certains détails, Les Cités D'or. Elle nous emmène à la rencontre d'une ancienne civilisation technologiquement très développée. Celle-ci aurait réussi à faire pousser des arbres dans le désert, aurait développé une source qui les protège des maladies et aurait aussi construit une machine à la forme d'oiseau géant (ainsi, serait né la légende des ailes d'Horus). Malheureusement, les Égyptiens n'étant pas encore prêt à découvrir cette technologie, ce peuple aurait choisi de fuir et de cacher leurs secrets.

En parallèle à cette histoire, continue la poursuite entre Monsieur M. et les deux enfants. Aidés par des incapables, le trafiquant a bien du mal à mettre la main sur eux. L'intrigue est plutôt, dans le fond, intéressante mais la sauce a du mal à prendre. Les délires des "voyages temporels" de Rami sont difficilement crédibles. Mais le plus gênant dans ce roman reste le style très lourd de Katia Sabet. Celle-ci fait des phrases de 5 à 7 lignes avec un nombre important de descriptions qui ont tendance à alourdir le rythme du récit. Du coup, le lecteur a du mal à accrocher à l'intrigue et à rentrer dans le vif du sujet. Ajoutez à cela des explications un peu complexes et le jeune lecteur se perdra dans les méandres des pages.