Le Rubis d'Anubis
Journaliste et correspondante dans une agence de presse américaine, Katia Sabet est aussi auteur jeunesse. En fait, son premier roman, Le Trésor d'Hor Hotep, est également le premier tome d'une série contant les aventures de deux jeunes garçons, Rami et Hammouda, au début du 20ème siècle en Égypte.
Petit rappel
Dans Le Trésor d'Hor Hotep, nos deux héros déjouaient les plans machiavéliques de Monsieur H., alias Henri Armellini, un dangereux trafiquant d'Antiquités. L'homme réussit à s'évader de sa prison et cherche à se venger dans le deuxième tome, Les Papyrus maudits. Le Rubis d'Anubis est donc le troisième tome de cette série alliant égyptologie et fantastique.
Le feu d'Hader est le commencement...
Rami et Hammouda passent leurs vacances avec leur ami, l'archéologue Alain Dupré. Ils résident dans un magnifique domaine au sud du Caire offert par le Khédive. Pourtant, ce paradis cache une menace: surnommé le "domaine des Djinns", il serait habité par des esprits. N'étant pas superstitieux, nos héros ne s'inquiètent pas de ces propos. Pourtant, pendant la nuit, l'archéologue surprend de mystérieuses manifestations dans la maison...
Le lendemain, Alain Dupré emmène les deux jeunes gens sur son nouveau chantier de fouilles à trois kilomètres du domaine. L'archéologue a découvert un mystérieux édifice dédié à Anubis, le dieu des morts. Sur les murs enfin déblayés, Alain Dupré, Rami et Hammouda découvrent au milieu des inscriptions, un dessin du "Soleil ailé", objet volé par monsieur H. Quel rapport existe-il entre cet édifice et l'objet? Qu'est-ce que le feu d'Hader dont parle les hiéroglyphes?
...et la fin de la puissance
Pour ce troisième tome, Katia Sabet continue dans la lignée mélangeant égyptologie, technologie avancée et fantastique. Le Rubis d'Anubis reste tout de même moins dense et donc, moins embrouillé que le tome précédent. L'auteur a choisi de simplifier l'intrigue. Petit rappel, dans Les Papyrus maudits, il y avait deux trames principales: celle concernant la vengeance de Monsieur H. et celle se déroulant dans le passé, en Égypte Ancienne. Ce troisième tome part donc beaucoup moins dans des propos alambiqués et du coup, le lecteur rentre plus facilement dans le récit et suit sans problème les aventures des deux héros. On retrouve avec plus de plaisir cet esprit de l'Égypte Ancienne et de ses malédictions (esprit qui faisait défaut dans le tome précédent). Quant au style, il est lui aussi beaucoup plus léger (dans Les Papyrus maudits, Katia Sabet n'hésitait pas à faire des phrases à rallonge de six à sept lignes). Les phrases ici sont plus courtes, il y a moins de descriptions sans fin, et la lecture s'en ressent, puisqu'elle est beaucoup plus fluide.