Résurrection
Manu Larcenet et Lewis Trondheim sont deux auteurs phares de cette nouvelle génération qui, avec Joann Sfar, a renouvelé la BD et la conception classique qu’éditeurs et lecteurs pouvaient en avoir. En quelques années, ils ont produit un nombre d’albums incroyable (pour le meilleur mais parfois aussi pour le pire), bousculant les lieux communs et le graphisme habituel des albums franco-belges, chacun devenant tour à tour scénariste ou dessinateur. Pour ne citer que quelques œuvres, on retiendra
Les Formidables Aventures de Lapinot pour Trondheim, les 21 tomes de la série
Donjon auquel il a collaboré (dont trois avec Larcenet),
Le Roi Catastrophe,
Psychanalyse et
Imbroglio. Pour Larcenet, impossible de ne pas évoquer
Le Combat ordinaire qui vient de recevoir le prix du meilleur album à Angoulême, mais aussi
Bill Baroud,
Dallas Cowboy,
La Vie est courte,
Retour à la terre et
La Loi des séries.
Les aventures de Martina et Gildas
Cette fois, Gildas et Martina font un étrange bond dans le temps. Les deux enfants découvrent qu’ils sont devenus de véritables héros dans le futur et qu’une base spatiale servant de musée leur est entièrement consacrée. Troublant, lorsque l’on n’est pas bien vieux et que votre histoire semble déjà écrite. Très vite, leur incursion involontaire dans le futur tourne à la baston et à la course poursuite. Nos deux héros vont devoir sauver leur peau avant d’essayer de comprendre ce qui leur est arrivé.
Des trouvailles et beaucoup d’action Avec cet album, Trondheim et Larcent prouvent une fois de plus qu’ils ont le cerveau qui déborde d’imagination. Ce tome 3 est rempli de trouvailles et de situations rocambolesques. Toujours entre l’aventure et les jeux d’enfants, on suit avec plaisir Gildas et Martina dans leurs délires et dans leurs courses poursuites en Twingo. Bref, on s’amuse encore pas mal dans
Résurrection. A conseiller à ceux qui avaient aimé les deux premiers albums.