Le Chant des flammes
Voilà enfin le troisième et dernier tome de la trilogie Le Vent de feu. William Nicholson finit ainsi en apothéose sa première tentative dans le monde de la littérature jeunesse. Ce réalisateur, producteur et scénariste a reçu par ailleurs, le prix Lire au collège 2002 pour le deuxième volume, Les Esclaves de la seigneurie.
Une lutte acharnée pour la liberté
Le peuple de Manth a tout vécu: la tyrannie, la peur, la guerre, l'esclavagisme, le massacre
Maintenant, ils cherchent le Pays des Origines pour enfin trouver la paix, un espoir pour lequel ils sont prêts à tout supporter : le froid, les bandits, la faim
Leur prophétesse, Ira Manth, les guide sur ce chemin, mais, chaque jour, elle faiblit de plus en plus. Kestrel et son frère Bowman savent eux qu'il leur faudra quitter leurs amis, leur famille pour accomplir une mission importante. Trente et un, ils sont au départ, trente-un, il faut qu'ils soient à l'arrivée. Ils luttent ainsi pour leur vie, pour leur liberté
Initiation à la fantasy moderne
Après avoir lu les deux premiers tomes, mon avis était déjà des plus favorables. Avec ce troisième tome, c'est la confirmation que cette trilogie est incontournable. Elle deviendra, c'est sûr, un classique de la fantasy moderne pour la jeunesse. Au risque de me répéter par rapport aux deux premiers articles, l'intrigue est ingénieuse et imaginative. Les personnages sont sensibles et durs à la fois, on ressent leur souffrance, leurs émotions. William Nicholson y apporte une fraîcheur, des idées nouvelles et intéressantes. En plus d'être une histoire passionnante et pleine de rebondissements, cette trilogie est une réflexion subtile sur l'homme et sa place dans la société et sur la notion de bonheur. Bref, adulte ou enfant, lisez cette trilogie!