JLA : Justice et Liberté

JLA : Justice et Liberté

Dans les années 80, Paul Dini collabore surtout pour la télévision. Il fait ses premières armes sur les séries animées de Star Wars. Dans les années 90, il écrit et produit Batman : the animated series. Puis c'est au tour de celle de Superman d'être revue par ce jeune scénariste.

Alex Ross est un peintre de talent. Il a participé à divers projets, aussi bien chez Marvel que chez DC. C'est à lui que l'on doit Kingdom come (DC comics), Marvels et Earth X (Marvel). Dernièrement il s'est consacré à l'élaboration de somptueux albums dédiés aux plus grandes figures de l'univers DC : Superman, Batman, Wonder-Woman et Captain Marvel. JLA : Justice et Liberté, est l'apogée de cette collection.

Un seul but : préserver l'humanité

JLA, Justice Ligue of America. Trois lettres fameuses et un groupe légendaire. Voici les supers héros les plus puissants et les plus connus de l'univers DC regroupés autour d'une bannière : la justice et la liberté. Ils défendent l'humanité contre toutes menaces externes, internes mais surtout contre elle-même.

Cette fois-ci, le danger est beaucoup plus vicieux. Il ne menace pas que les USA mais bel et bien la planète. En effet, ils ont à faire face à un virus extraterrestre qui se multiplie à la vitesse de l'éclair et, malgré tous les supers pouvoirs de chaque membre de cette fameuse équipe, ils semblent impuissants face à cette épidémie. D'autant plus que la panique gagne les autres pays et ils doivent faire face aussi à des émeutes. Il faudra l'aide des membres de réserve pour pouvoir contenir toute cette furie.

Un dessin qui laisse pantois

Pour ceux qui ne connaissent pas la JLA, voici une bonne entrée en matière. D'autant plus que les premières planches sont consacrées aux origines des principaux héros de cette équipe. Dans la lignée des albums consacrés à chacun des personnages, il y a, dans cet ouvrage, des thèmes déjà abordés et une structure narrative identique. Le lecteur se retrouve dans les pensées d'un personnage qui est, cette fois-ci, J'onn J'onzz le Martian Manhunter. Côté dessin, nous sommes loin d'être déçus. La beauté, à couper le souffle, des traits d'Alex Ross nous laisse sans voix. Il en ressort une atmosphère de prestige et de majesté qui ne peut laisser indifférent. C'est avec un scénario somme toute assez simple et une peinture à la hauteur que l'on reconnaît un comics. de qualité.