Mercedes Lackey est née en 1950 à Chicago et a été découverte par M.Z.Bradley. Mais elle a d'autres qualités : une bonne plume et, entre autres, un cycle de plus de vingt cinq tomes, Les Héraults de Valdemar, séparé en trilogies, dont fait partie celle des Tempêtes. Elle a également commis une saga en fantastique, celle de Diana Tregarde, sorcière et détective privée et une série, Bedlam's Bard, dans laquelle Los Angeles est aux mains d'elfes malfaisants… En règle générale, il y a beaucoup de formes et d'utilisation de magie dans ses livres.
La dernière tempête
Les tempêtes frappent de plus en plus fort. Les efforts coordonnés n'ont fait qu'atténuer leur effet. Tous se préparent au cataclysme final et travaillent de concert afin de trouver une solution pour le repousser. Les royaumes de Valdemar et Karse dorénavant alliés cherchent l'appui d'Hardorn, aux mains du Duc Trémane et y envoient des émissaires…
Des personnages finalement attachants
Lackey a l'avantage de bien choisir les personnages qu'elle suit. Pas de digressions possibles avec son vieux militaire torturé entre les ordres de l'empire et la survie de ses troupes, son courtisan assassin, son jeune et candide prêtre, et les créatures surnaturelles, les griffons, qu'on suit avec intérêt… La vision de la magie est toujours très bien rendue.
Mais…
Le final aurait peut-être valu d'être grandiose, après deux longs tomes de lutte. La narration, chronologique, perd évidemment en souffle et n'arrive pas à soutenir les rebondissements des deux premiers tomes. C'est donc un scénario linéaire, prévisible, que Lackey utilise pour clore sa trilogie…Logique ! Quand on acheté les deux premiers… Cette fin de cycle idyllique, sans accrocs, sans morts ni réelles pertes, dénote un peu avec la progression d'une tempête qu'on annonçait cataclysmique et qui s'avère aussi meurtrière qu'une petite brise. De là à attendre la musique de fin et de les voir danser la ronde, il n'y a qu'un pas… Dommage qu'un bon cycle gâche trois tomes de lecture par ce tiède dénouement !