Danse Mortelle
Après La Caresse de l'aube, deuxième tome des aventures de Meredith Nic Essus (qui porte bien son nom), une mi-elfe, mi-humaine, détective privé dans une agence spécialisée dans les affaires surnaturelles, voilà Danse Mortelle, le sixième tome des aventures d'Anita Blake, réanimatrice, tueuse de vampires et enquêtrice occasionnelle pour la police sur les meurtres "surnaturels". Pour les fans de Laurell K. Hamilton, les voilà comblés, pour les autres, inutile de vous attarder...
L'auteur fait preuve de peu d'originalité dans ses séries (confère les personnages de ses deux sagas) et nous entraîne ici dans les clichés habituels du fantastique. Si les premiers tomes des péripéties d'Anita Blake laissaient présager un bon départ pour une série, dès le quatrième volume, Le Squelette sanglant, la déception pointe le bout de son nez. L'ennui et le manque d'intérêt viennent s'implanter dans ce sixième tome d'une médiocrité qui vient concurrencer la série Charmed. On aimerait voir apparaître une Buffy qui viendrait régler son compte aux trois personnages principaux en commençant par ce gigolo de Jean-Claude, vampire "romantique" et gothique à deux sous, cette Anita Blake aux idées et préjugés bien "américains" et ce Richard insignifiant et asservi.
Mortellement désespérant
Pas de résumé pour ce tome puisqu'il ne se passe rien, si ce ne sont les préoccupations sentimentales de l'héroïne: loup-garou ou vampire ? Vampire ou loup-garou ? Danse Mortelle est mortellement ennuyeux. Long, lent. Côté action, c'est le néant. Anita commence à enquêter sur son premier meurtre à la page 250!!! Et se fader 250 pages sur ses préoccupations sentimentales, franchement, on s'en tape! Les amateurs de ce genre de roman recherchent vraiment autre chose... Quant au meurtre, on devine de suite ce qu'il s'est passé: l'assassin et tout le toutim. L'intrigue est d'un cliché désespérant.
Accablant, fatiguant, Inconsistant...
Laurell K. Hamilton donne l'impression de s'essouffler. Les Aventures d'Anita Blake commencent dangereusement à virer sur celles de Meredith. L'auteur se perd dans des descriptions sans intérêt: ses problèmes de jupe trop courte, de sous-vêtements voyants et de petite culotte noire moins voyante sous une robe noire... GRRrrrr, ça m'énerve. Ajoutez à cela, des descriptions sensuelles, voire érotiques, qui n'apportent rien au roman. Deux livres dans le même genre de Laurell K. Hamilton en deux mois : ce manque d'originalité m'exaspère. Ras-le-bol de lire les fantasmes de l'auteur!
Qui plus est, dans les séries de ce genre, ce qui tient en haleine sur plusieurs volumes, c'est la (ou les) intrigue(s) de fond. Ici, une fois de plus, c'est le néant ou presque... J'oubliais la rivalité futile entre les différents clans de monstres et les problèmes sentimentaux puérils de l'héroïne. Où sont passés les intrigues, les meurtres sanglants, l'action et l'humour des premiers tomes? Pitié, arrêtez de nous assommer avec ces histoires superficielles.