Tome 2

Tome 2

Mark Waid sort tout droit des écuries DC. Il a également fait des critiques dans la presse spécialisée ce qui lui a permis d’acquérir une certaine connaissance des comics. Il a travaillé en tant que scénariste sur différents comics aussi bien chez Marvel que chez DC. Les derniers en date sont JLA et Les 4 Fantastiques.

Brian Hitch est un dessinateur assez prolifique qui a à son actif plus d’un comics. Il s’est attaqué aussi bien aux X-Men, qu’à Stormwatch, ou encore à The Authority. Il est actuellement le dessinateur attitré de la série The Ultimate chez Marvel.

Il était une fois la JLA…

La Justice League of America réunit un grand nombre de héros de l’univers DC sous la tutelle de Superman. On y retrouve, bien sûr, Wonder Woman, The Flash, Aquaman, Green Lantern ou encore The Martian Hunter. Batman fait des apparitions en outsider.

C’est après l’ouverture d’un ancien livre de contes que Manhattan voit son apparence se modifier. Ce livre avait en fait enfermé une puissante magicienne, la reine de Blanche-Neige, qui voit en Wonder Woman la princesse à la peau aussi blanche que la neige, les cheveux noirs comme les ailes d’un corbeau et les lèvres rouge sang. Elle veut prendre sa revanche sur Blanche-Neige mais c’était sans compter sur de preux chevalier, la JLA. Mais que peuvent faire les fabuleux pouvoirs de nos héros face à l’univers du conte et du merveilleux ? Malgré toutes leurs capacités, Superman et ses amis vont avoir du fil à retordre.

Mark Waid et Brian Hitch : un duo de choc

La JLA continue de nous faire rêver. Il faut dire que Mark Waid a de très bonnes idées. Mêler les contes à l’univers DC est l’une d’entre elles. Elle permet de développer d’autres aspects de nos héros sans pour autant les enfermer dans des clichés. De plus, le récit ne s’arrête pas qu’aux contes terriens mais nous permet d’entrevoir ceux de Superman, d’Aquaman ou de Martian Hunter. Les dessins de Brian Hitch font honneur à cette histoire. Après être sorti de l’influence d’Alan Davis, il a acquis un dessin bien particulier, moins enfantin que celui de Davis mais tout aussi fort. Le côté naïf se prêtant tout à fait à l’univers du conte, même si celui-ci est cruel, il donne au scénario une atmosphère magique. Du pur bonheur à lire.