Le Voile de nuit
Pas toujours avec bonheur mais apparemment avec du succès, la collection La Loge Noire chez Glénat poursuit sa route, enchaînant les séries et les albums. Il y a quelques mois, nous avions été assez dur avec Tamino. A l’heure du deuxième album, voyons si nous avions raison.
Ah l’amour !
Pris dans les filets des Francs-Maçons dans le premier tome, le jeune prince Tamino est bien plus intéressé par le sort de Pamina que par les secrets de sa loge. Surtout que celle-ci a été enlevée par de mystérieux inconnus. Tamino parviendra-t-il à retrouver la jeune femme et à déjouer les plans machiavéliques de la Comtesse de Choisy ?
Du mieux sur les dessins.
Si on avait vivement critiqué les dessins du premier tome, on ne peut que convenir qu’il y a quand même du mieux dans ce deuxième volume des aventures de Tamino. Le style reste toutefois assez particulier et même avec du mieux, il n’est pas sûr qu’il emporte l’adhésion du plus grand nombre. Reste l’histoire. Coincé entre ésotérisme, manipulation et histoire d’amour, on reste relativement en dehors de l’intrigue, peu passionné par ce qui se joue devant nous. Sans doute parce que ce genre d’histoires a tendance à se répéter en bande dessinée et qu’il faut maintenant être très fort pour éveiller l’intérêt du lecteur un tant soit peu averti. Surtout que le personnage principal manque singulièrement d’épaisseur et de caractère et que l’intrigue est cousue de fil blanc. Bref, s’il y a du mieux, ce n’est pas encore bien... A éviter...