Le Cavalier du Dragon
Née à Dorsten (Wesphalie) en 1956, Cornelia Funke vit désormais à Los Angeles, avec son mari, leur deux enfants et toute leur petite ménagerie : deux chevaux islandais, un chien fou et un cochon d'Inde très timide. Elle a d'abord travaillé dans le secteur social auprès des enfants avant de se lancer dans l'illustration de livre jeunesse et de finir par se décider à écrire ses propres histoires. Trois de ses romans (Cœur d'encre, Le Prince des voleurs et Le Cavalier du dragon) sont en train d'être adaptés pour le cinéma. Rien d'étonnant quand on songe à la qualité de suggestion visuelle de ses récits, sa propension à developper et décrire des univers insolites...
Un être fabuleux en attire un autre
Les Hommes empiétant de plus en plus sur leur territoire, Lóng le dragon et ses semblables doivent se chercher un nouveau territoire. Lóng part en quête de la "lisière du ciel", refuge mythique pour les dragons, en compagnie de Fleur de soufre, une kobolde grognonne. En route, leur équipage est complété par ben, un jeune orphelin. Et le trio aura tout intérêt à trouver de nouveaux alliés car l'infâme Ortimore, alias le Doré, une créature métallique dévorée par l'envie d'exterminer les dragons est sur leurs traces...
Un roman fabuleux en suit un autre
Livre après livre, Cornelia Funke nous enchante. En embarquant sur les ailes du dragon, on part pour un périple dans les légendes de différentes contrées et dans une exploration de certaines figures des légendes.
Les protagonistes sont engagés dans des relations complexes et les relations qui s'esquissent sont tout sauf manichéennes et simplistes. Il est question d'appartenance à un peuple, de trahison ou de soumission et de bien d'autres notions encore qui font avancer l'histoire et titillent la sensibilité du lecteur.
Il nous semble que durant le voyage à travers ce roman, le temps ordinaire a suspendu son vol paralysé par l'envol libre, sauvage et magique de la prose de Cornelia Funke.