Le Boucanier du roi

Le Boucanier du roi

Feist est un auteur emblématique des années 80 aux Etats-Unis. On le découvre en France vingt ans plus tard avec la traduction des Chroniques de Krondor, Tétralogie racontant l’invasion de Midkemia par les Tsuranis. Après un passage dans l’univers de Kelewan, le monde des Tsuranis, avec la Trilogie de l’empire, il revient à ses premiers amours pour conter la suite des Chroniques de Krondor qui se déroule plus de vingt ans après la guerre de la Faille.

Il ne devait être qu’un écuyer

Nicholas, dernier fils d’Arutha, a maintenant 17 ans. Ses frères, Borric et Erland ont quitté le foyer familial pour effectuer leur devoir respectif. A cause de son pied mal formé. Nicholas est surprotégé par son père et sa mère. Aussi pour l’aguerrir un peu, Arutha l’envoie chez son frère, Martin, duc de Crydee, où il deviendra son écuyer.

C’est là-bas que les problèmes arrivent. Alors qu’il commence à trouver ses marques, le duché de Crydee est attaqué par des marchands d’esclaves qui incendient et détruisent la ville et le château et emmènent la fille de Martin et d’autre gens pour en faire des esclaves. Du moins c’est ce qu’ils pensent.

Derrière cet enlèvement se cache un complot bien plus obscur fomenté par les prêtres serpents. Nicholas part à la tête d’une armée et traverse la mer sans fin pour sauver sa cousine et les gens de Crydee. Lui qui devait s’aguerrir un peu il va être servi.

Feist continue sur sa lancée, développe son univers et annonce une nouvelle guerre

Voici le deuxième tome qui sert de transition entre la guerre de la Faille et celle qui va suivre. En effet, Le Boucanier du roi et Prince de sang servent uniquement à mettre en place et à préparer la suite. Feist déplace les différentes pièces de son échiquier afin d’introduire son nouveau cycle. Comme dans le tome précédent, il nous présente un nouveau personnage Nicholas, le dernier né d’Arutha qui, au dire de certains, serait un catalyseur comme son père. Après avoir découvert Kesh La Grande c’est un nouveau territoire de Midkemia qui s’ouvre au lecteur. Cela permet aussi à Feist de ne pas s’essouffler. Fidèle à lui-même, il conserve une plume toujours aussi vivante et ses personnages semblent briller d’une flamme qui leur est propre. Par contre, il nous met l’eau à la bouche et les impatients pourront lire la suite et la nouvelle guerre qui se prépare. Ce cycle sort actuellement aux éditions Bragelonne.