Le Cavalier sans nom

Le Cavalier sans nom

Né en 1951, dans le Pas-de-Calais, Gérard Moncomble acquiert un grand bagage en sciences humaines (puisqu'il étudie philosophie, sociologie et philosophie) avant que de partir à l'aventure et d'exercer de nombreux métiers dans des secteurs aussi divers que la sociologie et la réfection des bâtiments.
A partir de 1984, il pratique écriture (de scenarios ou de romans) et illustration à temps plein. Certains de ses textes ont franchi les frontières en étant traduit pour les lecteurs norvégiens, finlandais, coréens, espagnols, japonais...

L'Homme sans passé

Achille Bouzouk, un jeune homme plein d'allant subit entre les mains de l'atroce et gouloue M'mandragore une terrible gore : l'ogresse gobe ses souvenirs et quand il sort de la grotte de l'affreuse et de ses 3 fils, le jeune homme n'a plus aucune bribe de souvenirs. Il se retrouve propulsé au sein du clan des Bougres tous victimes de la gore. Il décide de persuader la troupe d'aller de l'avant pour récupérer ce que M'mandragore leur a dérobé.
Malheureusement ses mémoires à lui ont été dispersées parce que l'ogresse fait commerce des souvenirs. Il doit mener une véritable quête pour reconstituer piste après piste, page de grimoire après page de grimoire, ce qu'il a été.

Un souffle parodique et épique parfois poussif

Gérard Moncomble avec une joie de créer des termes incongrus et des situations farfelues se réapproprie les codes de la quête chevaleresque : le jeune homme perdu en quête de ses origines qui croise les êtres les plus monstrueux comme les créatures les plus vertueuses.
Il distord certains clichés notamment le duo du héros et de son fidèle serviteur est ici incarné par un amnésique et son cheval parlant qui dispose d'une arme terrible sa capacité à bombarder l'ennemi de ses crocottins atrocement puants.
Il détourne également une façon de structurer le récit, d'étapes édifiantes en épreuves intiatiques de révélations en déceptions et une façon de s'exprimer faussement moyennageuse.
Mais il est à déplorer que l'auteur fasse parfois cavalier seul, qu'à force d'accoler les expressions qui renvoient au glossaire, il laisse le lecteur à la traîne, dépassé voire lassé par tant de néologismes et d'élements parodiques.