Le Destin de la Galaxie

Le Destin de la Galaxie

Tom Veitch est un touche-à-tout : nouvelles, poésie, scénarios de séries TV... Il réalise aussi des scénarios de comics depuis 40 ans. Il travaille pour Dark Horse sur divers projets autour de l'Univers Etendu de Star Wars.
Cam Kennedy fait du dessin depuis encore plus longtemps, puisqu'il a commencé en 1967. Il s'est fait connaître avec 2000Ad et Judge Dredd entre autres. Il part aux USA et participe à Outcast avec Tom Veitch qu'il suivra sur Star Wars.

La lutte a repris.

Loin d'être abattu par sa mort (voir la fin du retour du Jedi), L'Empereur Palpatine est revenu pour mourir à nouveau (voir le tome 1) mais sa seconde mort n'était qu'une apparence. Cela lui permet de nettoyer les traîtres de ses troupes et de récompenser les fidèles.
Pendant ce temps, Leia Organa part à la recherche de l'énigmatique Vima-Da-Boda avec Bobba Fett et Zasm Katth - un adepte du côté obscur - à ses trousses. A eux trois, ils vont transformer la planète Nar Shadaa en champ de ruine. Leia, pour échapper à ses poursuivants, traverse un étrange nuage gazeux qui projette le Faucon Millénaire vers une poche spatiale où vit une race coupée du reste de l'Univers.
En même temps Luc Skywalker et son nouvel allié Jedi, arraché au côté obscur de la Force, partent en pèlerinage vers une planète contenant d'antiques artefacts Jedis. Pourchassés par les troupe de l'Empire, ils trouveront sur place une aide étonnante et appréciable.

A peine un brouillon !

Disons-le tout net : c'est n'importe quoi... Présenté comme « l'épisode VIII officieux » de la saga, cette histoire abracadabrante est une déception totale. Il n'y a aucune cohérence ni dans les actions, ni avec l'Univers de Star Wars et l'invention de la batterie de clones de Palpatine est plaquée artificiellement sur la saga.
Pire, voir l'Empereur créer en trois secondes deux adeptes de la Force Obscure n'a aucun sens dans cet univers. Même une parodie aurait certainement été mieux pensée et plus amusante. Quant à l'intégration d'un sous-univers steampunk en plein space-opéra, cela révèle d'un sérieux manque d'imagination. Et que dire aussi de ces pages mémorables où un rayon tracteur mal dirigé empale un croiseur sur la flèche d'une tour qu'il a happé ? Cela semble tout simplement Inconcevable !
De plus, le dessin n'est même pas capable de sauver l'ouvrage de son scénario avec un trait dignes des plus mauvais pulps américains. Visages mal tracés, mouvements figés... Seuls les tracés des vaisseaux spatiaux semblent corrects. C'est peu...
Résultat, ce livre n'a aucun intérêt, sinon celui d'offrir aux détracteurs des séries Star Wars la possibilité de démontrer qu'ils ont raison en fustigeant l'indigence de certaines publications sur cet univers.