James Blish (1921-1975) est considéré comme l'un des auteurs de l'Age d'Or de la Science-Fiction. Prix Hugo en 1959 pour Un cas de conscience, ce fut un auteur prolifique, qui écrivit sous plusieurs pseudonymes, dont William Atheling, Jr., Arthur Merlyn, Donald Laverty et John MacDougal; on lui doit notamment Aux hommes les étoiles (They shall have stars, 1957), L'Armada des Etoiles (…And all the stars a stage, 1971), L'œil de Saturne (Anywhen, 1965), ou La Terre est une idée (Earthman, come home, 1956).
Vers la fin des années 60, il se lanca dans une série de romans basés sur des adaptations des scénarios de la première série Star Trek, les Star Trek Readers, en commençant par les épisodes les plus populaires, pour au final couvrir quasiment tous les épisodes des trois saisons.
Semailles humaines (1957) est un ensemble de textes situés remaniés à partir de nouvelles publiées plusieurs années auparavant : Sunken Universe (1942) qui fut fusionné à Surface Tension de 1952 pour former Hydrot, A time to survive (Le Programme) et Watershed (Ligne de Partage) de 1955, et enfin The Thing in the Attic (le livre second) de 1954. Ces quatre récits sont agencés par ordre chronologique, couvrant chacun un bref épisode sur une histoire de plusieurs siècles, celle de la conquête des étoiles par l'humanité, du départ des premiers hommes modifiés à leur retour triomphal sur Terre. Quatre histoires, et quatre planètes…
Oubliez la terraformation…
Dans ce roman, James Blish défend l'idée que la terraformation est un processus lent, impraticable sur la plupart des planètes (ce en quoi il n'a pas vraiment tort). Si l'humanité veut coloniser l'univers, c'est l'homme qui devra s'adapter, ou plutôt être adapté : l'adulte est trop immuable, fixé, mais si on manipule des cellules germinales et du matériel génétique, alors les enfants qui en résulteront pourront vivre dans les milieux les plus extrêmes… Mais jusqu'à quelles limites un humain reste-t-il un humain, et à partir de quand devient-il autre chose ? Cinq récits enthousiastes