La chair et le soufre

A 26 ans l’auteur Audrey Françaix a son actif plusieurs livres de jeunesse (sa série : Les frontières de féerie ou encore Halloween, le club des monstres). Co-fondadrice avec Pierre Grimbert des éditions Octobre, elle écrit depuis 2004 un nouveau cycle plus adulte : Le cycle de la chair.  Cette trilogie se veut être d’un genre nouveau « l’Erotic-Fantasy », voici donc le nouvel opus de la série : La Chair et le Soufre.

Retour aux sources

A peine la poussière retombée sur les carnages, que voilà nos personnages enfin libres. Mais que faire de cette liberté. Nos héroïnes vont devoir composer avec les adoratrices du Déchu. Mais elles pourront compter sur leurs fidèles alliées les Orfalines, fières amazones aux corps parcourus d’ambrages ainsi qu’une poignée de Galaghels, anciens ennemis et compagnons de Krel .
Mais la recherche d’un chef disparu, d’un amour perdu et l’affirmation que la vie continue les emmène vers une quête commune là où tout a commencé dans les brumes de l’Ergemont.  Sorcières, démon lubriques, potions sulfureuses et sortilèges maléfiques feront tout pour contrer nos héros dans leur aventure. Dans ce dernier tome tous rencontreront leur destin.

Suite et fin

Dans ce nouveau roman, l’auteur affirme son style affiché dans les premiers du cycle. Audrey Françaix donne un peu plus de corps à ses personnages et les intrigues prennent un peu de forces mais cela ne suffit pas. L’intrusion de scènes « érotiques » dans l’aventure n’éveille pas particulièrement l’intérêt et bien souvent sont gratuites. Les tendances masochistes de l’héroïne pourraient laisser entrevoir une ou deux grandes scènes tant attendues mais il en n’est rien. Même si le livre se lit facilement, on reste sur sa faim et je ne parle pas obligatoirement d’érotisme… Audrey Françaix ne semble pas avoir sauté le pas, l’histoire est comme un goût d’inachevée ou le lecteur aura l’impression d’être passé à côté de quelque chose … C’est bien dommage car un peu plus de sexe auraient encanaillé le livre ce qui lui aurait donné un peu plus de saveur