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Celui qui ne sait rien

Igor Dedic (Scénariste, Dessinateur), Jean Paul Fernandez (Coloriste)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/05/06  -  BD
ISBN : 2203393084
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Marina   - le 31/10/2017

Celui qui ne sait rien

Igor Dedic est franco-bosniaque. Après les Beaux-Arts d'Avignon et l'école des Gobelins, il travaille pendant huit ans dans le dessin animé, puis s’oriente vers la bande dessinée. Il a signé chez Semic le scénario de La Grande Purge (avec Mathilde Danton). Il réside à Montpellier.

Jean Paul Fernandez est né à Oran en 1958. Après des études en Arts Appliqués, il se tourne vers les dessins animés et a fait partie du studio Disney de Montreuil pour lequel il signe notamment Le Bossu de Notre Dame. Avec ses amis rencontrés dans ce studio, il fonde la société Welldone. Il travaille actuellement sur d’autres bandes dessinées dont le troisième tome de L’Enfant de l’orage de Bichebois et Poli chez les Humanoïdes Associés.

Vampire


Arnold vient de se retrouver dans la peau du violeur et de l’assassin de sa femme suite à un mystérieux changement de corps. En effet, il a failli périr sur un bûcher car toute la population le prenait pour un vampire. Un énigmatique médecin va donc lui permettre de se réincarner en Mirko, l’assassin de sa femme. Cependant, Arnold ne supporte pas de voir son reflet dans la glace et veut à tout prix connaître les personnes ayant participé au meurtre de sa jeune épouse. Le médecin lui interdit alors formellement de se venger et pour cela, lui explique l’histoire de son premier changement d’apparence. Mais rien n’y fait, Arnold veut savoir et malgré lui, le médecin l’y aidera.

Destins parallèles

Avec les deux histoires de Arnold et du médecin, l’auteur donne de la consistance à l’intrigue qui à la base n’est guère attirante : un personnage réincarné dans le corps de son ennemi grâce aux mystérieux pouvoirs d’un médecin, une vengeance latente… Très classique, mais c’est cependant très bien dessiné, les couleurs sont très bien choisies et les différentes luminosités nous amènent d’un monde à l’autre très rapidement et simplement. Les dessins sont efficaces avec de bons choix de cadrages et les nombreux flash back se font en douceur sans que l’histoire ne paraisse trop fouilli. Quant aux différents personnages, leurs dessins sont tout simplement somptueux notamment Maître Calaprese, le mentor du médecin. On s’arrête quelques instants de plus sur la première image l’introduisant, l’âpreté et la sagesse de son caractère sont présentes en une fraction de seconde. Ces quelques images amènent vraiment de la profondeur au récit et à l’intrigue.

Ainsi, malgré une histoire des plus classiques, les dernières planches très rythmées donnent envie d’avoir le troisième tome en main.

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