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La Citadelle de plumes

Patrick Galliano (Scénariste), Elodie Jacquemoire (Coloriste), Fabio Mantovani (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/07/06  -  BD
ISBN : 2731661356
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charlotte   - le 27/09/2018

La Citadelle de plumes

Le précédent album avait paru en octobre 2003, trois ans ont donc passé, une attente pour un final que l’on espère à la mesure. Si Patrick Galliano signe toujours le scénario de cet ultime volume, le dessinateur n’est plus Barthélémy mais Fabio Mantovani. Cet Italien né en 1950 a débuté en 1996 en collaborant avec des maisons d’édition comme Star Comics ou Liberty, spécialisées dans les récits de thriller, d’action ou de S-F. S’il a beaucoup travaillé en Italie, il est encore inconnu en France. Le dernier volume de Lothario Grimm lui permet de franchir les Alpes.

Et de quatre…

La mission de Lothario est presque remplie, il lui reste à conquérir le cœur d’une ultime princesse, Zéphyra l’héritière du trône de la Citadelle des plumes, pour que la paix règne enfin sur Proxima. Il part donc pour le quatrième royaume laissant derrière lui ses trois autres épouses. Sur place, les ennuis commencent et le mariage semble très compromis. Zéphyra doit en épouser un autre, le furioso compte bien tuer Lothario, les trois femmes de ce dernier s’allient pour trucider la future quatrirème et notre ambassadeur de charme tombe amoureux de la sulfureuse Pazyreh.

Un cycle d’héroic fantasy érotique et comique


La Citadelle de plumes est le dernier volet de la tétralogie Lothario Grimm dans laquelle les lecteurs ont pu suivre les aventures drôles et légères d’un jeune Don Juan transformé en ambassadeur pour restaurer la paix sur la terre de Proxima. Galliano a confectionné un scénario léger et drôle. L’intrigue est ténue et les rebondissements totalement accessoires mais le tout est ficelé par des dialogues amusants où latin de cuisine, néologismes et sobriquets ridicules sont les heureux pendants de situations cocasses. Les courbes féminines sont au cœur de la série et le trait du nouveau dessinateur Mantovani leur rend un hommage vibrant. Son style est plus lisse, plus sensuel et au final plus érotique que celui de Barthélémy. On se prend même à regretter que les précédents albums n’aient pas été dessinés par l’auteur italien. Avec son héros charismatique, ses épouses « givrées » et son intrigue simple mais agréable et facétieuse, Lothario Grimm a toutes les chances de séduire le lecteur (averti).

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