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La Langue du Diable

Renaud Cerqueux (Traducteur), Richard Moore (Scénariste, Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 30/09/06  -  BD
ISBN : 2226172114
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Jerome   - le 31/10/2017

La Langue du Diable

Né en 1966 en Californie, Richard Moore a longtemps du exercer un autre métier que dessinateur pour vivre. Il a ainsi passé 10 ans à travailler dans une librairie. Auteur de comics donc, sa principale série à ce jour est Boneyard (Osville en Français) dont nous découvrons aujourd'hui le premier tome grâce à Albin Michel.

Un drôle d'héritage


Lorsque le grand-père de Michael décède, il lui lègue une drôle de propriété : un cimetière dans une petite ville perdue au nom prophétique d'Osville. L'endroit semble maudit avec un gros nuage noir qui flotte au-dessus en permanence. Dès qu'il arrive, le maire lui propose de racheter la propriété afin d'y exterminer tous les habitants. Des habitants ? Une collection de monstres et de revenants allant du squelette au loup garou en passant par une jolie vampire. Avant de signer, Michael décide de rencontrer ces étranges squatters.

Petit histoire sympathique


Soyons clair, avec son graphisme plutôt traditionnel et ses planches en noir et blanc, Osville n’est pas une série qui va révolutionner les comics. Au mieux c'est une petite série fantastique plutôt agréable à lire. Elle vaut essentiellement pour ses personnages haut en couleurs comme le squelette joueur de poker ou les deux gargouilles qui enchaînent les bons mots miteux. Le reste du scénario est plutôt cousu de fil blanc avec un bien gentillet hymne à la différence avec comme titre "ne condamnons pas les gens sans les connaître même s'ils ressemblent à des monstres". Quand à l’histoire d’amour entre la Vampire et Michael, elle se devine dès les premières pages...

En résumé, il n’y a dans ce premier tome d’Osville pas vraiment de quoi s’enflammer si ce n’est ce sentiment d’avoir passer un moment agréable et détendant avec une série moyenne mais plutôt bien menée. C’est d’ailleurs la même impression qui prédomine avec les dessins. Michael Moore a un trait plutôt rond qui accentue la douceur des visages. Pas excellent mais assez bons pour que cela ne choque pas avec des encrages qui sont à la hauteur. Une petite découverte à faire...

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