Les pirates d'Héliopolis
Né en 1974, Giovanni Gualdoni est un auteur italien particulièrement dynamique. Créateur de jeux de rôle, critique BD, organisateur d’événement, fondateur du studio Settemondi, il est donc également scénariste pour Akameshi chez Soleil, Fantaghenna chez Paquet, Starlight chez Delcourt et donc L'Anneau des sept Mondes aux Humanoïdes Associés. Une série pour laquelle il est accompagné de Gabrielle Clima pour le scénario (directeur artistique d’une maison d’édition italienne), Matteo Piana pour le dessin et Davide Turotti pour les couleurs.
Pris dans les mailles du filet.
Alors qu’ils ont fuit les troubles qui agitaient la ville de Boréa, Timo, Piropa et Luce parviennent à embarquer sur l’aéronef d’un capitaine qui va se révéler être un traître. A peine ont-ils mis le pied à bord qu’ils se retrouvent enfermés et enchaînés. Les pirates espèrent échanger Timo contre une rançon. Mais c’est sans compter l’imagination des ados pour se sortir du pétrin.
Une bonne suite.
au départ de la série, on avait craint un temps se perdre dans tous les personnages. Heureusement, l’intrigue se clarifie peu à peu dans ce troisième tome. Attention toutefois, les aventures de Luce et Timo ne sont qu’une des lignes narratives développées par les deux scénaristes. Des scénaristes qui multiplient les rebondissements au point qu’on se demande s’ils n’auraient pas eu besoin de pages supplémentaires pour développer tous les tenants et les aboutissants de cette histoire complexe. On prend un vrai plaisir à parcourir ces pages, même si on ne comprend malheureusement pas tout. On espère que c’est provisoire. L’autre aspect positif, c’est le trait de Matteo Piana. Ses visages dégagent une vraie douceur tout en gardant un côté « simpliste ». Peu à peu, on a pourtant l’impression que ses planches se chargent en détails au fur et à mesure des albums. Les couleurs ressortent particulièrement bien. Elles gardent des tons un peu pastels mais surtout leur auteur, Davide Turotti, joue avec merveille avec les sources de lumières. Au final, L’Anneau des 7 mondes apparaît comme une bonne série, un peu fantasy, un peu steampunk, un peu SF… en tout cas comme une série à suivre !