La chronique de 16h16 !
Livre
jean
- le 31/10/2017
CC-5 Top Secret
K. H. Scheer est l'un des pères de la série Perry Rhodan, galaxie de livres (plus de 2000 tomes à l'heure actuelle) réalisée ensuite par de nombreux autres auteurs allemands. En parallèle, il a travaillé sur de multiples romans et séries, dont une de science-fiction : D.A.S. (Département Anti-espionnage Scientifique).
Nous ne sommes pas seuls !
Thor Konnat, le formidable agent du DAS, opéré pour être insensible à la suggestion et aux sérums de vérités, est rappelé de la station orbitale sur laquelle il surveille la préparation des vaisseaux qui doivent partir vers Mars.
Un événement sans précédent vient d'avoir lieu : le DAS a mis la main sur une soucoupe volante et a tué son occupant, un extra-terrestre protoplasmique capable de prendre l'apparence de n'importe qui. Il semble que cet être tentait de prendre contact avec une base secrète dans les Rocheuses.Nous ne sommes pas seuls !
Thor Konnat, le formidable agent du DAS, opéré pour être insensible à la suggestion et aux sérums de vérités, est rappelé de la station orbitale sur laquelle il surveille la préparation des vaisseaux qui doivent partir vers Mars.
Aussitôt, avec l'efficacité habituelle du DAS, un scénario d'infiltration extrêmement complexe et tortueux est mis en place. Abattu par ses propres troupes, l'hélicoptère qui transporte Thor – et son inévitable compagnon le gnome ainsi qu'un mutant amazonien – s'écrase juste à côté de la base secrète. Sous une fausse identité, Thor arrive à se faire accepter.
Les agents secrets vont alors découvrir un monde souterrain digne du roman de Jules Verne, au coeur duquel se cachent des extra-terrestres qui, aidés par un fou homicide, veulent détruire l'humanité. ces créatures, douées de pouvoirs psychiques, vont tout de suite remarquer qu'elles ne peuvent pas pénétrer les cerveaux des agents. Méfiantes, elles voudront les tuer et seules les armes miniaturisées du DAS – en l'occurence une bombe atomique de poche – permettra de rayer cette menace de la surface de la Terre, au prix d'une petite secousse sismique.
Toujours plus
L'ennui avec les séries qui mettent en jeu des super-héros – car Thor appuyé par le DAS en est sûrement un – c'est qu'il se produit une escalade inévitable de la puissance des opposants. En effet, puisque le héros triomphe à chaque fois des méchants (c'est la règle communément admise dans ce genre de livres) il lui faut un challenge plus fort la fois suivante.
Ayant écharpé, abattu, atomisé les asiates depuis quatre volumes, Thor devait passer à un niveau supérieur, d'où l'arrivée des extra-terrestres télépathes et caméléons. Mais pour être capable de les arrêter, il fallait donner de nouvelles armes au héros, sinon il aurait fait pâle figure.
On en arrive très vite à l'absurde, comme les missiles ultra-plats qui logent dans la doublure d'une veste ou les bombes atomiques de la taille d'une noix qui laissent vingt minutes à leur déclencheur pour s'enfuir.
Tout ceci était « correct » dans l'univers de Perry Rhodan, car le cosmos infini peut révéler toutes sortes de découvertes, mais cela gâche le plaisir dans cette série qui se veut plus terrestre.
Même ramené à l'époque de sa rédaction, ce texte fait vraiment pitié. D'une part le monde « protégé » par le DAS donne une impression de surveillance permanente, d'une sorte de fascisme rampant. D'autre part ces extra-terrestres qui se terrent à 1500 mètres sous terre alors qu'ils ont le monde à portée de main ont un comportement absurde.
Les agents secrets vont alors découvrir un monde souterrain digne du roman de Jules Verne, au coeur duquel se cachent des extra-terrestres qui, aidés par un fou homicide, veulent détruire l'humanité. ces créatures, douées de pouvoirs psychiques, vont tout de suite remarquer qu'elles ne peuvent pas pénétrer les cerveaux des agents. Méfiantes, elles voudront les tuer et seules les armes miniaturisées du DAS – en l'occurence une bombe atomique de poche – permettra de rayer cette menace de la surface de la Terre, au prix d'une petite secousse sismique.
Toujours plus
L'ennui avec les séries qui mettent en jeu des super-héros – car Thor appuyé par le DAS en est sûrement un – c'est qu'il se produit une escalade inévitable de la puissance des opposants. En effet, puisque le héros triomphe à chaque fois des méchants (c'est la règle communément admise dans ce genre de livres) il lui faut un challenge plus fort la fois suivante.
Ayant écharpé, abattu, atomisé les asiates depuis quatre volumes, Thor devait passer à un niveau supérieur, d'où l'arrivée des extra-terrestres télépathes et caméléons. Mais pour être capable de les arrêter, il fallait donner de nouvelles armes au héros, sinon il aurait fait pâle figure.
On en arrive très vite à l'absurde, comme les missiles ultra-plats qui logent dans la doublure d'une veste ou les bombes atomiques de la taille d'une noix qui laissent vingt minutes à leur déclencheur pour s'enfuir.
Tout ceci était « correct » dans l'univers de Perry Rhodan, car le cosmos infini peut révéler toutes sortes de découvertes, mais cela gâche le plaisir dans cette série qui se veut plus terrestre.
Même ramené à l'époque de sa rédaction, ce texte fait vraiment pitié. D'une part le monde « protégé » par le DAS donne une impression de surveillance permanente, d'une sorte de fascisme rampant. D'autre part ces extra-terrestres qui se terrent à 1500 mètres sous terre alors qu'ils ont le monde à portée de main ont un comportement absurde.
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