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Septième Ange

Nicolas Tackian (Scénariste), Stéphane Miquel (Scénariste), Aoki (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 28/02/07  -  BD
ISBN : 2849467723
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Jerome   - le 31/10/2017

Septième Ange

Nicolas Tackian et Stéphane Miquel ont comme point commun d’avoir été tous les deux journalistes pendant de nombreuses années. C’est d’ailleurs au retour d’un reportage de Stéphane Miquel qu’ils se rencontrent en 1996 et décident de se consacrer au scénario de bande dessinée. Résultat, ils signent de nombreuses séries comme Les Insurgés d’Edaleth, L’Anatomiste, Kookabura Universe et donc aujourd’hui Septième Ange, un one shot réalisé avec un Japonais aux pinceaux : Aoki.

 

Le doigt sur la gâchette

 

Gabriel est un tueur professionnel. Sans ami, sans attache, il vit pour exécuter les missions que le gouvernement lui donne. En échange, il est payé en « blue », une drogue rare et chère qui l’aide à trouver le sommeil et à éloigner les cauchemars qui le hantent. Mais gare à l’échec. S’il loupe sa cible, il signe son arrêt de mort...

 

Mélange

 

Deux scénaristes français, un dessinateur japonais, Septième Ange est un album entre deux manières de faire de la bande dessinée. Ce genre de mélange est d'ailleurs le mot d'ordre de la nouvelle collection des éditions Soleil : Fusion. Le résultat est ici graphiquement réussi. En choisissant un trait plutôt manga, avec des coups de crayon nerveux, Aoki réalise des planches assez jolies, qui deviennent même superbes lorsque le mélange de couleurs sombres et de touches de bleu prend toute sa dimension. De ce côté là on entre de plain-pied dans cette histoire de tueur solitaire. Reste qu'au niveau du scénario, la rareté des dialogues donne une intrigue bien trop brève et pas assez développée. Nicolas Tackian et Stéphane Miquel ont fait simple. Sans doute trop. C'est un livre d'images qui se déroule sous nos yeux sans que leur personnage n'acquière aucune profondeur. Le résultat est un peu sans saveur, surtout que certains aspects de l'intrigue ne sont pas du coup développés, juste effleurés, provoquant une certaine frustration. Finalement, s'il leur prenait l'envie de faire un deuxième album, ce serait une bonne idée. Même si la fin semble inéluctable, ils ont assez de matière pour faire 46 pages de plus.

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