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Le reveil

Matéo Guerrero (Dessinateur), Roke Gonzalez (Scénariste)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 31/05/07  -  BD
ISBN : 2731619996
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mous   - le 27/09/2018

Le reveil

Entre manga de plage et comics mythologique
Matéo Guerrero est un dessinateur espagnol qui a su s’exporter. Après avoir signé quelques bandes dessinées pour le marché espagnol (notamment Crónicas de Mesene et Cazadores en la red), il travaille en 2001 pour le studio américain DreamWave Productions, et édite Warlands, une série de comics de 12 numéros. Aujourd’hui il s’associe avec les Humanoïdes Associés et après Dragonseed, sorti en 2006, Guerrero  nous livre Lost Scion, en collaboration avec le scénariste Roke Gonzalez.
 
 A la recherche du dernier Scion
 
C’est les vacances d’été. L’occasion pour Jérôme et sa joyeuse bande de potes (Diana, Andréas, Irène et Laszlo) de se dorer sur la plage, tout en donnant des cours de surf pour se faire un peu d’argent. Mais la première leçon tourne court lorsque Diana et Jérôme se retrouvent pris dans une vague beaucoup trop puissante. Jérôme révèle alors des pouvoirs endormis en lui : il est en réalité un Scion, une race d’êtres immortels apparue il y a 3000 ans. Et tout irait pour le mieux si les Scions n’étaient pas la cible du dieu Apolo, réincarné dans le corps de Laszlo, le frère de Diana, et qui a pour mission de localiser et de détruire tous les Scions vivants sur Terre.
 
Comme un air de déjà vu…
 
Lost Scion est le fruit d’un exercice déjà tenté dans l’univers du manga : remettre la mythologie greco-romaine au goût du jour avec combats et super pouvoirs à l’appui. On pense en particulier à Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque). Force est de constater que Lost Scion peine à trouver ses marques dans ce premier tome. En effet, les références plutôt chaotiques à la mythologie ne sont qu’un prétexte pour des scènes d’action dans la plus pure tradition du shônen. Les codes sont évidemment tous respectés à la lettre, mais restent encore un peu trop stéréotypés, en particulier lors des premières pages du manga et l’entrée en scène des principaux personnages.
 
L’influence de Saint Seiya est de toute façon clairement assumée par les auteurs qui dans les pages de fin de mangas expliquent le processus de création des personnages et de leur univers, en citant également Bleach, Ruroni Kenshin et l’anime Strange Dawn, comme influence dans leur travail.
 
Mais parler de mythologie et de réincarnation ne suffisent pas pour faire un bon manga. Les dessins sont très irréguliers et l’on passe facilement de dessins très mauvais à d’autres plus corrects en quelques pages. Le découpage des cases reste assez rythmé, même si l’on s’approche plus du comics que du manga, en particulier vers la fin de ce premier tome.
 
Un Lost Scion, tome 1, qui reste en dessous de la moyenne avec son scénario un peu décousu et son graphisme, très irrégulier. Mais il mérite tout de même que l’on s’y attarde.
 
Tome 2 : à voir.

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