Fergus Bonheur
Paul Stewart et Chris Riddell, auteur et illustrateur, de plusieurs sagas à succès pour les jeunes lecteurs produisent leur troisième saga : Les Aventuriers du très très loin.
Comme dans les deux précédentes séries : Les Chroniques du bout du monde et Les Chroniques du marais qui pue, cette histoire met en rôle des êtres imaginaires et fantastiques originaux. Les aventuriers du très très loin seront confrontés des pirates, rencontreront des inventeurs farfelus et drôles, il est à parier que cette nouvelle histoire aura autant de succès que les précédentes.
Le directeur de l'école est réellement un pirate
Fergus Bonheur est un écolier qui vit seul avec sa mère dans la petite ville portuaire de Montmorency. Lucia Bonheur, sa mère, gagne de quoi survivre en travaillant comme pâtissière et en réalisant de petits travaux manuels pour l'étrange société « Les voyages du destin ». Fergus a tout de même la chance d'avoir été sélectionné pour suivre les cours gratuits dispensés par une école abritée dans les planches du bateau de la Betty-Jeanne.
Mais quelque chose ne tourne pas rond sur ce bateau : les professeurs enseignent des matières étranges, ressemblent à s'y méprendre à des pirates, le perroquet est plus bavard qu'une adolescente et les cours de gym se transforment très vite en cours de spéléologie.
Pourtant Fergus n'y fait pas très attention, son esprit est ailleurs : depuis plusieurs nuits, il reçoit la visite d'une boîte ailée qui lui apporte des messages étranges. Ceux-ci proviennent d'un oncle qu'il n'a jamais vu et le préviennent qu'il court un terrible danger.
Pas de supers pouvoirs, juste de l'aventure
Le personnage de Fergus est sympathique, c'est un petit garçon sage, mais très espiègle. Le récit de ses mésaventures est bourré d'humour et plaira aux lecteurs de tous ages. Le récit s'apparente à une fabuleuse chasse au trésor et la part farfelue du récit provient principalement des inventions de l'oncle Théo et des animaux parlants.
Il est important de noter que bien que ce roman soit conseillé aux jeunes lecteurs, à partir de 8 ans, la qualité des textes est assez appréciable. C'est un choix de lecture très judicieux d'un point de vue pédagogique.
Bien que auteur, Chris Ridell participe à cette saga en qualité d'illustrateur. Le texte est agrémenté de ses superbes illustrations noir et blanc, de type gravures. Elles sont tantôt insérées dans le corps du texte, tantôt présentes en planche entière. Les gravures sont très fines et soignées jusque dans les détails, elle apportent un côté très ludique et agréable à cette lecture.
Ce premier tome des Aventuriers du très très loin plaira aux jeunes lecteurs qui apprennent à lire, mais aussi aux parents qui leur lisent des histoires le soir. C'est une aventure palpitante, remplie de détails amusants et originaux.