Sains et saufs

Robert Kirkman est un scénariste américain qui a d’abord écrit la série comics « Battle Pope », puis « Brit », avant de signer les séries cultes « Invincible » et « The Walking Dead ». Cette dernière série de BD a connu un succès mondial, avant d’être reprise en série télé et de connaître un nouveau succès mondial.

Charlie Adlard a commencé sa carrière dans la bande dessinée britannique dans les années 90.  Il avait travaillé sur des séries de superhéros comme « Le judge Dredd », « Rogue Trooper », puis sur des séries comme « X-Files » ou « White death ».

Il a commencé à travailler sur la série « Walking Dead » en 2004, d’abord avec Tony Moore, puis ensuite en solo. Il travaille en parallèle sur d’autres séries commme « Corps de pierre » ou « Codeflesh ».
 

« Sains et saufs ? » est le troisième tome de la série « Walking Dead ».

L'histoire
 

Rick et son groupe de survivants ont trouvé refuge dans un pénitencier (une grande prison) qu’ils ont débarrassée de ses zombies. Ils rencontrent quatre occupants qui s’étaient réfugiés dans une cantine.  Ils finissent d’explorer les lieux, le bloc dans lequel ils se trouvent.

Rick invite Hershel et Glenn, qui étaient restés à la ferme, à venir les rejoindre. Va-t-il réellement les convaincre ?

Mon avis

Ce troisième tome est très bon.  Il se passe beaucoup de choses. Les nouveaux personnages rencontrés dans la cafétéria rajoutent du suspense (des prisonniers dangereux…) car ils créent de la tension au sein du groupe qui survit contre les zombies. Comme dans tous les tomes, certains personnages meurent, d’autres apparaissent. D’habitude, les zombies sont là pour ça. Mais dans cette aventure,  ce sont plutôt les humains qui s’entretuent.

L’atmosphère dans le grand pénitencier est étrange et inquiétante. Les survivants doivent s’enfermer dans les cellules pour se protéger des zombies la nuit. Ils peuvent récupérer les stocks de provision prévus pour les prisonniers.

Toujours très bons, les dessins de Charlie Adlard sont plus réalistes que ceux de Tony Moore (le premier album), qui ressemblaient à une bande dessinée française, mais ils ont moins de relief (moins d’ombres 3D sur les visages). Ils ressemblent plus à des dessins de comics américains de super-héros. On a l’impression que Tony Moore passait plus de temps sur ses dessins.

Rappel : cet album ne doit pas être laissé entre les mains de ceux qui ont l’âme sensible (heureusement que les dessins sont en noir et blanc, sinon on verrait trop de rouge…).