BD
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Terminator Renaissance

Arthur Clare (Traducteur), Dara Naraghi (Scénariste), Alan Robinson (Dessinateur)
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/09  -  BD
ISBN : 9782756020334
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jean   - le 31/10/2017

Terminator Renaissance

Pendant l'été 2009 est sorti au cinéma le quatrième épisode de Terminator – le premier sans Arnold Schwarzenegger. En même temps paraissait aux États-Unis une bande dessinée annoncée comme la "préquelle officielle" du film. Dessinée par Alan Robinson (à qui l'on doit déjà quelques albums, en particulier pour Star Wars Legacy) et scénarisé par Dara Naraghi (qui n'a publié qu'aux États-Unis), elle est prévue pour apporter un éclairage supplémentaire sur les événements qui précédent directement le début du film.

 

Résistance désespérée...


Le contexte est bien connu, après les trois premiers épisodes de Terminator. Créé par les humains, le réseau Skynet s'est retourné contre ses concepteurs et a ravagé la Terre à l'aide de ses machines, traquant toute forme de vie. Ses cyborgs rôdent partout et recherchent les survivants, tentant de les empêcher de former une résistance dont il est prédit qu'elle pourrait vaincre les machines.


John Connor – futur chef de la résistance et héros récurrent de la série – est une cible prioritaire, mais toutes les niches d'hommes et de femmes peuvent être potentiellement détruites sans préavis. L'action de cette bande dessinée nous entraîne depuis les villes transformées en champ de ruine jusqu'au désert, là où l'âme humaine cherche une porte de sortie, un avenir.

 

... Tout autant que cet album


En fait, il y a peu de chose à dire sur ce volume, sinon que, brouillon et décousu, il n'apporte rien à la saga. Les personnages sont intéressants et souvent attachants, mais voués à une mort violente et rapide ou une agonie sans espoir. Les cyborgs règnent en maîtres et mènent le jeu, même si quelques actions désespérées arrivent à leur infliger des revers momentanés.


Le scénario est pauvre, sans ligne directrice. Il ne s'appuie même pas sur ce qui a fait la force des films, la notion de voyage temporel et les multiples effets que peuvent entraîner les paradoxes générés par ces déplacements. Seules la destruction, la mort et la peur restent de l'œuvre initiale.


Le dessin assure le minimum syndical. Quelquefois un peu fouillé et travaillé, il semble bien trop souvent bâclé et simpliste. Évidemment, son rôle est plus de supporter la trame dramatique – ou voulue comme telle – du scénario que de nous offrir de belles pages, des tableaux qui pourraient nous transporter.


Le seul intérêt de cet album est de prolonger sur quelques pages l'univers de Skynet et des Terminators, sans rien lui apporter de nouveau.

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