Le Diable recomposé

Le Diable recomposé

Michel Weyland décline sa vision du monde et de la femme depuis trente-deux albums et plus de trente ans. Aria nous a entraînés dans de nombreux voyages et, au travers de plusieurs pays, nous montre les meilleurs et, souvent, les pires penchants des hommes. À la fois en phase avec leurs époques et gardant la droite ligne de leur histoire, l'héroïne et son créateur ont su créer une saga au style unique.

Rechute

Aria, de nouveau sur les routes, découvre brutalement que son fils Sacham est de nouveau touché par la maladie qui a déjà failli l'abattre une fois. Poursuivi par ses anciens voisins, bien décidés à le tuer, il doit se cacher et lutter contre les pulsions qui le poussent à combattre tout le monde, sa mère y compris.

Malgré le danger de côtoyer Sacham et celui que font peser leurs poursuivants, Aria est bien décidée à ne pas laisser les tueurs arriver à leurs fins. Il ne lui reste plus qu'à compter sur son intelligence, son épée... et la chance.

Dans la droite ligne de la série

Depuis le temps qu'il conçoit et dessine son héroïne, l'auteur a eu tout le temps nécessaire pour concevoir tout un monde. Nous retrouvons avec plaisir dans cet album l'univers de Michel Weyland, les personnages hauts en couleur et les décors qui dessinent sa série, mais sans l'étincelle de génie et magie qui parsème le chemin d'Aria.

Il arrive parfois, dans les séries au long cours, que certains albums soient meilleurs que d'autres, ou au contraire plus faibles. Le Diable recomposé se place plutôt dans la seconde catégorie. Il y a moins d'inventivité que d'ordinaire dans ces pages, ce qui n'enlève rien à la qualité de la série tout entière, ni à la fougue et l'adresse de la farouche guerrière.