Laurell Kaye Hamilton est une écrivaine américaine. Sa première série publiée est Anita Blake, tueuse de vampires, résurrectrice professionnelle de zombies dans un monde où les êtres surnaturels tels que les vampires et les zombies sont reconnus en tant que citoyens américains à part entière. Sa deuxième série Merry Gentry, composée de 8 tomes pour le moment, voit le tome 5 sortir en France actuellement.
La féérie, exilée aux USA, a besoin de renaître.
Dans les épisodes précédents, nous découvrions le monde de Meredith Gentry, de son vrai nom princesse NicEssus. Merry est une princesse féérique née aux Etats-Unis travaillant en tant que détective privé à Los Angeles et exilée du monde féérique parce que son cousin cherche à la tuer afin de conquérir le trône.
Dans le tome 5, Merry est rentrée en Féérie sur demande de sa tante Andais afin de prendre possession du trône, à condition qu’elle enfante. A son réveil dans son lit, Merry a fait un rêve prémonitoire dans lequel la Déesse et le Dieu (des fées et des hommes) lui enjoignent de réveiller la Féérie. Or le réveil se réalise par magie sexuelle, sauvage et débridée, ce que Merry s’empresse de faire avec grand plaisir. Elle rendra ainsi à la vie deux parties de la Féérie avec l’aide de ses amants.
Un roman érotique fantastique bas de gamme
Laurel K. Hamilton écrit correctement, les phrases sont logiques et bien tournées mais sans poésie. Le moins que nous puissions conclure de la lecture de ce tome 5 c’est que le bas de gamme a encore frappé. L’héroïne passe littéralement la totalité du récit dénudée, un tiers à s’envoyer en l’air avec pas moins de trois amants différents en ayant de multiples orgasmes, ce qui n’empêche pas l’auteure de tout nous décrire dans les détails les moins puritains. Ces échanges manquent particulièrement de tendresse ou de sentiments qui pourraient charmer un public un tant soit peu romantique.
Le scénario résultant est terriblement plat, sans réelle histoire construite, sans rebondissement, avec un peu d’action qui ne soit pas sexuelle à la fin mais sans grande motivation ni belle description. L’histoire se déroule sur un ou deux jours mais l’auteure réussit à en faire un livre de 300 pages, ennuyeuses à lire.
En résumé, si vous avez aimé les premiers tomes d’Anita Blake, tueuse de vampires, ne commencez pas cette série qui vous décevra énormément.