Journal de Stefan 1

 

Nous sommes à Mystic Falls, en 1864. Stefan doit se marier à la jeune Rosalyn, pour laquelle il ne ressent qu’une simple affection. Enfermé entre l’autorité de son père et la  désobéissance de son frère Damon, il ne peut que s’y résigner. Mais il voit la vie sous un autre jour lorsque Katherine Pierce, une ravissante orpheline, vient emménager dans leur seconde demeure. Seulement, Stefan n’est pas le seul à être touché par la beauté de Katherine. 

 Les crimes qui sévissent à Mystic Falls se referment peu à peu sur Damon et Stefan, et bientôt, la chasse aux vampires est ouverte…

 

 

L’univers et le contexte sont plutôt plaisants. On peut découvrir en détail l’histoire qui a précédé Elena et Stefan, avec l’arrivée de Katherine.

Cependant, il n’y a rien à transmettre, on a l’impression que cette histoire n’a été écrite que pour raconter. Les sentiments transparaissent mal, le couple Katherine/Stefan est très étrange, avec une attirance peu crédible de la part de la belle vampire. On retrouve ici la naïveté de Stefan, mais en plus exagérée, il n’est pas mis en valeur, ce n’est pas un personnage au caractère plaisant. Damon l’est plus, mais dans cette préquelle, son amitié avec son frère est plutôt puérile (notamment dans les dialogues).

La fin est plate et plutôt contradictoire. On suit les pensées de Stefan durant tout le tome et il est clair qu’il était amoureux de Katherine. A la fin, sans explication visible, il affirme avoir été envoûté et être répugné par son amante, mais les commentaires de ce genre semblent vouloir nous convaincre, nous. Les sentiments, les impressions, sont mal soignés. Il manque des preuves, des indices (concernant le père de Stefan et sa clairvoyance, par exemple). 

C’est un roman où tout du long, on lit sans ressentir quoi que ce soit. Cela sert plutôt de complément à Journal d’un vampire (on pourrait pourtant s’en passer), malgré le fait qu’il y ait une suite.