Livre
Photo de Le shôgun de l'ombre

Le shôgun de l'ombre

Jérôme Noirez ( Auteur), Miguel Coimbra (Illustrateur de couverture)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 13/04/11  -  Livre
ISBN : 9782290027943
Commenter
kathleen   - le 20/09/2018

Le shôgun de l'ombre

Jérôme Noirez est un écrivain français d’une quarantaine d’années qui fut d’abord professeur dans une école de musique puis une école maternelle. Depuis 2003, il est l’auteur d’une quinzaine de nouvelles et d’autant de romans dont certains ont été distingués tel Leçons du monde fluctuant (prix Bob Morane 2008). Le Shôgun de l’ombre est la suite du roman Fleurs de dragon, récompensé en 2009 du prix des Mordus du polar et salué unanimement par le public et la critique. Il peut se lire indépendamment du premier tome.
 
Un shôgun insaisissable et son armée d’ombres
 
Dans l’été moite et chaud de Kyoto, en 1490, l’enquêteur Ryôsaku doit mener de front deux tâches bien compliquées. Non seulement, il doit veiller à l’éducation du trublion Kaoru, du sentimental poète Sôzô et du tourmenté Keiji, mais aussi stopper les agissements maléfiques de celui qui se fait appeler le Shôgun de l’ombre. De quoi se taper la tête avec un maillet ! Avec l’aide de ses trois assistants, Ryôsaku affronte politiciens, nobles et messages sibyllins écrits dans le sang avec rigueur, ingéniosité et diplomatie.
 
Un bijou français au pays nippon
 
Jérôme Noirez possède une écriture précise alliée à une poésie des mots qui permet au lecteur d’avoir une vision claire des personnages et de la scène tout en étant imprégné de mystères. La personnalité des héros est teintée de traits d’humour hilarants, comme les coups de marteau sur la tête de Ryôsaku pour s’éclaircir les idées. L’histoire est bien ficelée, possède une réelle intrigue et est dynamisée par des scènes d’actions violentes mais très brèves.

L’auteur, français, réalise un joli tour en nous proposant une atmosphère magique dans un décor totalement japonais et médiéval. Le lecteur s’immerge dans la culture et l’ambiance nippones. En annexe à la fin, un petit historique ainsi que des brèves explications très instructives sur le nô, l’écriture japonaise et le kemari renforcent le dernier aspect et enrichissent le récit. Le livre est donc un ravissement pour l’imagination.

De plus, la fin surprenante et inattendue de l’histoire met un point final au suspense haletant et laissera une impression excellente au lecteur. On suivrait les aventures de l’enquêteur et de ses trois assistants atypiques encore pendant de nombreux épisodes !

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?