Punisher, tome 7
Jun Sadokawa est un auteur japonais. On le connaît pour sa série Noodle Fighter, (Taifû) qui raconte les aventures d’une jeune fille qui aide au restaurant chinois familial. Punisher est sa quatrième série, qui s’est achevée prématurément, faute d’un succès suffisant.
L’aventure continue…
Lentement mais sûrement, l’œuf de la Mort poursuit son inquiétante expansion au-dessus de la mer de Vowsheaf. Pendant ce temps, Alt et Milky poursuivent leur route et cherchent toujours un moyen de traverser l’océan. Ils devront encore affronter un terrible adversaire, ce qui permettra à Alt d’en apprendre davantage sur son passé et le destin qui l’attend.
… pour s’achever un peu trop vite !
La série poursuit sur sa lancée et les développements plus sombres qu’elle laissait entrevoir : une évolution bienvenue qui lui évitait de sombrer dans le manichéisme facile et les clichés habituels des mangas. On reste dans le récit d’apprentissage, avec l’affrontement contre des adversaires de plus en plus puissants, mais les personnages sont plutôt fouillés et entourés de mystère, ce qui permettait d’entretenir un certain suspens.
Et c’est peut-être ce suspens quelque peu artificiel qui aura conduit à l’arrêt de cette série : si les scènes d’action sont dynamiques, la mise en place de l’histoire est un peu maladroite, et le récit reste brouillon. Beaucoup trop de questions en suspens, trop de personnages à peine effleurés… et qui devaient être développés ultérieurement, comme la suite – qui ne sera jamais réalisée – décrite dans les dernières pages nous le raconte. Suite qui semblait confirmer les points positifs de cette série, avec une tonalité plus tragique. Finalement, la partie la plus intéressante est celle qui n’a pas vu le jour, la faute à des débuts sans doute trop convenus et un contexte trop classique pour être accrocheur.
Une série globalement correcte, mais qui n’aura pas su s’imposer, à cause d'un certain manque d’originalité et de débuts quelque peu poussifs.