Ignition city

Warren Ellis est acteur majeur du monde des comics. Outre les X-Men, il a également travaillé sur de nombreuses séries comme The Authority, Batman, Civil War, FreakAngels, Hellblazer, Ghost Rider, Iron Man etc. Pour Ignition City, il s'est associé au dessinateur italien Gianluca Pagliarani.

Entre Uchronie et rétro-futurisme

L'arrivée des extraterrestres en pleine seconde guerre mondiale a provoqué l'arrêt immédiat du conflit. Et en plus de la paix, les ET ont accepté de partager leur technologie, permettant aux hommes de se rendre dans l'espace. Ignition City est l'un des spatioports qui s'est développé depuis la guerre. Mais c'est sans doute le plus malfamé... C'est là que le père de Mary a disparu. Quelques mois plus tard, la jeune fille débarque pour commencer son enquête.

Un scénario décevant, des dessins à oublier

Et pourtant le pitch de départ était prometteur... A la lecture du contexte de cette uchronie, on était particulièrement curieux de lire cet album. Pour une fois que le genre se mélangeait avec les extraterrestres... On ressort malheureusement déçu d'Ignition City. D'abord parce que le scénario est plutôt maigre au regard du point de départ de cette histoire. L'uchronie n'apporte rien. On est dans un simple récit de malfrats et de vengeance, sans vraiment de surprises. Les personnages sont eux caricaturaux, roulant tous des mécaniques sans avoir la moindre personnalité. Tout cela est très manichéen et donc décevant.

Le dessin ne sauve pas l'album du naufrage, il l'enfonce. Manque de détails, manque de constance d'une page à l'autre, une case sur deux qui agresse les yeux... il n'y a vraiment rien de plaisant dans le style développé par Gianluca Pagliarani. Et l'on ne vous parle pas des couleurs qui sont elles aussi à oublier... 
 
Bref, un raté dans la bibliographie des deux auteurs...